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MERCURIALIS annua L.
Mercuriale annuelle, foirolle, ramberge
Dans l'Yonne
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Origine supposée des noms
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![]() Ne pas confondre cette plante avec Chenopodium album ! |
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Cette Mercurialis annua est la plante choisie par Linné pour illustrer, dès 1746, une des métaphores anthropomorphiques (Amor urit plantas, l'amour tourmente les plantes) de son Sponsalia plantarum, dont des extraits, imprimés à Genève (Coloniae-Allobrogum) par Piestre & Demollière, ont été publiés en France, en 1786-1787, par Jean-Emmanuel Gilibert (1741-1814), tels que ci-dessous : | ||||||
![]() © Caroli Linnaei fundamentorum botanicorum pars prima exhibens... Bibliothèque Communautaire Comté de Grimont (Poligny), d'après une photo de Jean Ritter extraite d'une exposition intitulée Voyages en Botanique. | ||||||
Mais avant Linné, un autre botaniste, directeur de l'Hortus Medicus de Tübingen de 1688 à sa mort, s'était intéressé à cette plante dès 1691. Elle lui avait permis de prouver expérimentalement l'existence de phénomènes sexuels chez les plantes dioïques, ce qu'il développera en 1694 dans son De sexu plantarum espistola. Il s'agit de Rudolf Jakob CAMERARIUS (1665-1721). | ||||||
En 2022, la dioécie des plantes est toujours un sujet d'actualité. | ||||||
Nombre d'espèces icaunaises dans le genre
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Forme et port du pied mâle et du pied femelle
sont totalement différents :
les botanistes nomment cela dimorphisme sexuel.
Ils se sont également penché sur le dimorphisme floral
de nombreuses espèces de plantes à fleurs.