Dans l'Yonne
- Commune.
- Mode de vie : vivace.
- Période de floraison approximative :
Mars-Avril-Mai.
- Habitat : Forêt et bois de feuillus (notamment chênaie-frênaie), lisière des bois, éboulis humides, sur terrain calcaire.
- Tailles : 20 à 40 cm
- Fleurs mâles apétales en pseudo-épis de glomérules assez long.
- Fleurs femelles à l'aisselle des feuilles et longuement pédonculées.
Ses fruits sont des capsules, de 6-8 mm, très pubescentes.
Saint-Bris-le-Vineux, 12 avril 2014
Origine supposée des noms
- générique : plante dédiée à Mercure qui, selon la légende, en fit connaître les propriétés.
- spécifique : perennis, adjectif latin signifiant "qui dure toute l'année".
Détails caractéristiques
- Son rhizome est rampant et lui permet de former de grandes colonies visibles ici de même que son rhizome.
- Non ramifiée dès sa base, contrairement à celle de M. annua, sa tige est d'abord nue.
- Ses feuilles sont vert foncé et plus ou moins velues.
- C'est une plante dioïque dont les pseudo-épis de glomérules des fleurs mâles ont trois tépales s'ouvrant pour montrer de huit à quinze étamines dont le pollen sera dispersé surtout par le vent. Pouvant être allergisant, il présente des grains de couleur jaune soufre, de forme sphéroïdale.
Réserve du Bois du Parc, Mailly-le- Château, 22 avril 2018 © Daniel Bourget
Jussy, avril 2014
- Les fleurs femelles, axillaires et subsessiles, de couleur plutôt vert citron, consiste en un stigmate à deux lobes au-dessus de l'ovaire protégé par trois tépales, rapidement cachés par de petits fruits d'environ 2 mm de diamètre, des capsules géminées et pubescentes portant le nom de "coques" qui, contrairement à celles des autres euphorbes ne sont pas tricoques mais dicoques, étant donné le nombre de leurs carpelles.
Saint-Bris-le-Vineux, 12 avril 2014
- Leurs graines à élaïosome sont dispersées par les fourmis mais la propagation est surtout due à leurs rhizomes rampants, multiplication végétative à l'origine de ces peuplements denses (désormais qualifiés de clonaux) souvent rencontrés.
- En raison de son odeur désagréable et de sa saveur acre, les intoxications humaines sont rares, mais la consommation des plantes sauvages actuellement à la mode pourrait changer la donne si des confusions se produisent.
Nombre d'espèces icaunaises dans le genre
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