Dans l'Yonne
- Assez commun
et tendant à être renommé désormais sceau-de-Notre-Dame (?) comme dans le Dictionnaire du très controversé en son temps Pierre Joseph Buc'hoz.
- Mode de vie : vivace.
- Période de floraison approximative :
Mai-Juin-Juillet.
- Habitat : Bord des bois, haies, buissons. Sur sols calcaires.
- Tailles : 100 à 400 cm 4 à 5 mm.
Origine supposée des noms
- générique : le nom de Dioscorea rend hommage à Pedanios Dioscorides, Grec d'Asie mineure, médecin militaire pour le compte de l'Empire romain au cours du Ier siècle E.C. et auteur de De Materia medica, un ouvrage n'ayant jamais cessé d'être utilisé jusqu'au XVIe siècle et traitant d'environ 600 plantes médicinales observées au cours de ses nombreux voyages.
- spécifique : adjectif latin.
- vernaculaire : Herbe aux femmes battues provient de l'idée fausse que la grosse racine tubérisée du tamier guérirait rapidement les ecchymoses alors qu'au contraire son usage peut engendrer des dermatites graves.
Synonymie récente
- Tamus communis L., 1753,
du latin taminia uva, nom donné par les Romains à un raisin sauvage ou alors nom donné par confusion avec thamnios, arbrisseau en grec.
Les Dubois, près de Saint-Sauveur-en-Puisaye, fin avril 2010
Détails caractéristiques
- Sa tige tubérisée donne un tubercule (pouvant provoquer des dermatites de contact en raison des nombreux cristaux d'oxalate de calcium qu'il contient).
- Ses tiges aériennes volubiles s'enroulent dans le sens des aiguilles d’une montre.
- Ses feuilles en coeur et à nervures anastomosées et ramifiées, ce qui est exceptionnel chez les Monocotylédones.
- Plante dioïque avec des fleurs peu visibles, de couleur jaune-verdâtre :
- Des fleurs mâles à 6 étamines en grappes allongées et multiflores dont l'unité de dispersion de leurs grains de pollen de taille moyenne est une monade.
- Des grappes courtes et pauciflores sur des pieds différents de fleurs femelles à 3 styles soudés.
- Ses fruits, des baies à 3 loges, d'abord verts puis rouge vif à maturité contiennent de 1 à 6 graines sphériques.
- Dans l'Yonne, où traditionnellement elle avait un usage externe, elle est désormais considérée comme une plante toxique dans toutes ses parties et particulièrement ses baies et son tubercule. Sa réputation de faire disparaître les ecchymoses des "femmes battues" n'est plus d'actualité, mais l'irritation cutanée, voire de véritables brûlures, qu'elle peut causer, sont bien réelles.
- Il est à noter cependant que d'avril à mai ses jeunes pousses sont consommées, cuites à l'eau, sous le nom de "respountchou" (reponchon) au nord de la région Midi-Pyrénées (Aveyron –notamment à Villeneuve d'Aveyron–, Lot, Tarn) et en Provence.
Nombre d'espèces icaunaises dans le genre
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