Une seule famille de l'ordre des Dioscoreales
et même une seule espèce sauvage présente dans l'Yonne.
Ce qui n'est pas le cas sous d'autres climats puisque la famille des Dioscoreaceae, qui est celle des ignames, comprend également les 3 genres Stenomeris, Tacca et Trichopus.
Quant à l'ordre des Dioscoreales, il comprend 4 autres familles :
Burmanniaceae, Nartheciaceae, Taccaceae et Thismiaceae.
Dioscoreaceae
R.Br., 1810
Les ignames, eux, sont nombreux.
Plantes herbacées vivaces, grimpantes, à tige volubile ou épineuse, de section cylindrique ou anguleuse avec une partie vivace, souterraine ou non et une partie caduque, aérienne, plus mince. Leurs feuilles sont alternes ou opposées, glabres, cordiformes et à leur aisselle se développent souvent des bulbilles pouvant servir à la multiplication. Les tubercules qui se forment constituent la partie comestible de la plante. Ils sont cylindriques, sphériques ou lobulés, de couleur brune à chair blanche, jaune ou rougeâtre. Leur poids, variable, peut atteindre 10 kg.
Essentiellement tropicales, la plupart des espèces nécessitent des températures élevées, comme en Nouvelle-Calédonie où le cycle de l’igname procède par rhizomes : à la fois un et multiple, il n’a ni début ni fin, à l’inverse d’un règne vertical, pyramidal, hiérarchisé comme l'écrit Seloua Luste Boulbina dans son ouvrage intitulé "Sortir de terre, une philosophie du végétal".
Mais l’igname se cultive également en zones tempérées et on le trouve en Argentine, au Japon et en France à Saint-Claude-de-Diray dans le Loir-et-Cher où il s'agirait de Dioscorea polystachya ou D. batatas.
Cf., entre autres, car plus de 600 espèces existeraient pour les botanistes : Dioscorea alata, bulbifera, cayenensis, convolvulacea, dumetorum, esculenta, hispida, japonica, nummularia, oppositifolia, pentaphylla, rotundata, trifida.
Autres familles botaniques
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