Dans l'Yonne
- A feuillage caduc, il est :
- pour certains un arbuste commun gynodioïque
- pour d'autres un arbrisseau hermaphrodite.
- Période de floraison approximative :
Avril-Mai.
- Ses baies (capsules), encore vertes au mois d'août, deviennent roses à l'Automne.
- Habitat : Haies, bord des chemins.
- Tailles : 1 à 6 m 6 à 8 mm.
Origine supposée des noms
- générique : du grec ancien Εὐώνυμος (Euōnymos), une des plus petites îles éoliennes (actuellement nommée Panarea). Pline le Naturaliste employait déjà le mot féminin euonymos, -i pour nommer cette plante.
- spécifique : adjectif indiquant sa vaste répartition géographique.
- En français, c'est parce que son bois servait à faire des fuseaux qu'on le nomme "fusain".
Détails caractéristiques
- Son écorce, lisse, est de couleur grise.
- Très ramifié, ses tiges ont une section presque carrée.
- Ses feuilles, opposées, sont très finement dentées et à pétioles courts.
- Ses petites fleurs, à quatre pétales en croix de couleur blanc crème, quatre étamines et un style, ont une odeur désagréable et même nauséeuse pour certains. Leur pollinisation est effectuée par des insectes attirés par leur nectr et leurs grains de pollen de taille moyenne.
- Il est l'un des hôtes primaires du puceron noir de la fève, Aphis fabae Scopoli, 1763 que des larves aphidiphages de syrphes consommeront.
C'est grâce à un puceron qu'il isola sur une branche de fusain que Charles BONNET (1720-1794) découvrit la parthénogénèse, un phénomène qui fit scandale en 1835 quand un prêtre polonais, Jan Dzierżon (1811-1906), le découvrit également chez les faux-bourdons. |
Danger pour les enfants !
Saint-Moré, août 2007
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Ses fruits, des capsules de couleur verte puis rose, à 4 loges, sont potentiellement toxiques (surtout pour les enfants, un seul fruit suffisant) en raison de plusieurs toxines que contiennent leurs graines dont
- un hétéroside : l'évomonoside dont l'aglycone est la digitoxigénine, et
- un alcaloïde : l'évonine.
Mais cela n'empêchait pas les petites Morvandelles de s'en faire des colliers (*). Quant aux oiseaux (rouge-gorge, merle, grive musicienne, fauvette à tête noire...) ils avalent entières les graines qu'ils disséminent durant l'Hiver après n'en avoir consommer que leur arillode.
Bessy-sur-Cure, 11 novembre 2011
- Ces fruits présentent parfois une ou deux loges vides et ne contiennent donc pas toujours toutes les graines blanches attendues, entourées d'un arillode (parfois nommé pseudo-arille) de couleur orange.
Nombre d'espèces icaunaises dans le genre
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