Dans l'Yonne
Origine supposée des noms
- générique : nom latin du hêtre, dérivé du grec Φηγός (fâgos) qui signifiait chêne.
- spécifique : les arbres étant du genre féminin en latin, l'adjectif sylvatica, sauvage, l'est également.
- D'après la 6e édition du Dictionnaire de l'Académie française publiée en 1835 cet arbre aurait porté le nom de :

- Quant à son fruit, un akène du genre nucule, il est nommé une faîne, mot dérivé du latin vulgaire fagina, sous-entendu glans faginae.
Une cupule enferme complètement les faînes, généralement au nombre de deux, et se fend à maturité (au cours de ce que l'on nomme la faînée) pour les libérer. Cette cupule ligneuse, hérissée d'épines recourbées molles, perdure sur l'arbre l'Hiver après s'être ouverte généralement au mois d'octobre.

La production des faines, nommée faînée, qui suit un cycle de plusieurs années (5 à 10 ans), dépend très étroitement de la quantité de pollen émis. Ce sont les faînes qui disséminent les graines qui, lorsqu'elles gonfleront, provoqueront la déchirure de leur tégument et de leur paroi qui, parfois, persistent comme un chapeau sur les feuilles cotylédonaires.
- Gaston Bonnier (1853-1922) le classait parmi les Cupulifères.
Détails caractéristiques
Un peu d'histoire
Un peu de poésie
- ODELETTE II, Henri de Régnier (1864-1936)
in Les jeux rustiques et divins, Mercure de France, Paris, 1897
Je n'ai rien Que trois feuilles d'or et qu'un bâton De hêtre, je n'ai rien Qu'un peu de terre à mes talons, Que l'odeur du soir en mes cheveux, Que le reflet de la mer en mes yeux, Car j'ai marché par les chemins De la forêt et de la grève Et j'ai coupé la branche au hêtre Et cueilli en passant à l'automne qui dort Le bouquet des trois feuilles d'or.
Accepte-les ; elles sont jaunes et douces Et veinées De fils de pourpre ; Elles sentent la gloire et la mort, Elles tremblèrent au noir vent des destinées ; Tiens-les un peu dans tes mains douces :
Elles sont légères, et pense À celui qui frappa à ta porte Un soir, Et qui s'est assis en silence Et qui reprit en s'en allant Son bâton noir Et te laissa ces feuilles d'or, Couleur de soleil et de mort... Ouvre tes mains, ferme ta porte Et laisse-les aller au vent Qui les emporte.
Nombre d'espèces icaunaises dans le genre
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