Botanistes célèbres
plus que d'autres

Michel Adanson, Arthur John Cronquist, Charles Robert Darwin, Augustin Pyramus de Candolle, Antoine Laurent de Jussieu, Jean-Baptiste Pierre Antoine de Monet de Lamarck, Carl von Linné, Juan Ignacio Molina, John Ray, Jean-Jacques Rousseau, Robert Brown, Joseph Pitton de Tournefort, Benoît de Maillet, Alfred Russel Wallace.

Adans.

 Michel Adanson (1727-1806)

En 1748, il s'embarque à Lorient pour aller au Sénégal. « Je pensais, écrit-il, que rien ne serait plus utile que d’employer ma jeunesse à faire un voyage dans quelque pays éloigné, persuadé que je rapporterais beaucoup de connaissances nouvelles pour l’Europe…
Je savais que l’Afrique équinoxiale n’avait été visitée par aucun naturaliste et que par conséquent j’avais un vaste champ d’observation à moissonner.
 »

Il restera plusieurs années au Sénégal, ce qui lui permettra d'apprendre à parler ouolof.

En 1757, il est le premier à décrire et à classer opportunément parmi les Malvacées un genre d'arbre qui ne pousse pas qu'en Afrique de l'Ouest : le baobab, en l'occurrence l'espèce Adansonia digitata que Linnée lui a dédiée avec une curieuse description que ne semblent pas confirmer les recherches historiques, en s'inspirant sans doute de celle de Prospero Alpino (1553-1616).

Il existe sept autres espèces de baobab dans le Monde. Encore mal connu et aux mille surprises, c'est un arbre dont la pollinisation est particulière puisqu'il est cheiroptérogame alors qu'il est autochore.

 L'esprit du baobab

Il s'est intéressé aux mutations des plantes ainsi qu'à leurs déformations pathologiques et la variabilité de l'espèce a toujours fait partie de ses préoccupations. Grand lecteur, sa bibliothèque appartient désormais au Hunt Institute for botanical documentation.

Son gros livre de plus de 600 pages, Famille des Plantes, datant de 1763, est toujours d'actualité. Il découle de la méthode naturelle qu'il avait découverte au Sénégal en 1749... et de sa classification en 58 familles organisées du plus simple au plus compliqué, et sans accepter les noms de Linné, ce qui lui fit grand tort.

  Les "petites mains" de son herbier sont célèbres.

Cronquist

 Arthur John CRONQUIST (1919-1992)

Ce taxonomiste et systématicien passionné est mort en rédigeant une Intermountain Flora" dans son bureau de l'Herbier de l'Université Brigham Young à Provo, dans l'Utah.
L'Intermountain qu'il avait commencé à explorer en 1959, est en fait une région arbitraire située entre la Sierra Nevada et les Rocky Mountains, avec cependant une histoire et une géologie propres, malgré son étendue sur huit états des USA (Utah, Arizona, Nevada, Colorado, Wyoming, Idaho, Montana du Sud et Sud-Est de l'Oregon), et surtout quatre divisions floristiques.
En 1943 il a été conservateur-assistant du Jardin Botanique de New York dans le Bronx.

Il s'est ensuite intéressé à la famille des Simaroubaceae, à la recherche d'un substitut à la quinine. Il a révisé la classification des Angiospermes et des Composées et il est connu pour avoir créé, en 1981, un système de classification essentiellement fondé sur la morphologie, l'anatomie et la chimie des plantes, mais la "classification Cronquist" est aujourd'hui abandonnée.

DC.

 Augustin Pyrame DE CANDOLLE (1778-1841)

Médecin, naturaliste, phytogéographe (en 1806, il parcourt la France pour étudier les rapports existant entre la Botanique, la Géographie et l'Agriculture).
Il est membre d'une famille genevoise considérée comme un dynastie ayant amélioré le système de Jussieu, en introduisant, notamment les caractères anatomiques qui permettent de distinguer végétaux vasculaires et végétaux cellulaires.
De Candolle était considéré comme un "botaniste philosophe" par l'historien des sciences Jean-Marc Drouin (1948-2020).
  Dans cet ouvrage il posa les principes de la classification et créa le mot
"taxOnomie"
en précisant bien dans la note (2) à la page 20 de son Introduction :

un mot vite refusé par l'Académie pour des raisons étymologiques et modifié ensuite en "taxInomie".
En 1817 il fonde le Jardin botanique de Genève.
Ce n'est qu'en 1873 que son fils, Alphonse (1806-1893), achève les 7 volumes du travail qu'il avait commencé en 1824 : Prodromus systematis naturalis regni vegetabilis.
Et ce n'est qu'en 1896 que des Suites à cet « Herbier de Candolle » ont été publiées par son petit-fils Casimir Pyrame de Candolle (1836-1918).

Juss.

 Antoine-Laurent de Jussieu (1748-1836),
dit "le Grand Jussieu" pour le distinguer des autres membres de sa famille, également botanistes comme l'attestent 150 ans de leur correspondance conservée au MNHN de Paris.

Parmi eux, notamment, son oncle Bernard (1699-1777) qui avait tenté de classer les plantes d'après la ressemblance de leurs fruits, tout en entretenant lui une correspondance de longue durée avec Linné.

Et son fils, Adrien (1797-1853), auteur d'un Cours élémentaire d'histoire naturelle. Botanique alors qu'il tenait la chaire de botanique du Jardin des Plantes et qu'il enseignait à la Sorbonne.


Statue de Bernard de Jussieu
dans le Parc de la Tête-d'Or à Lyon.
  
Tombes d'Antoine-Laurent et d'Adrien de Jussieu
Cimetière du Montparnasse, Paris, 28-02-2022.

En 1774, Antoine-Laurent de Jussieu proposa de distinguer monocotylédones et dicotylédones suivant le nombre de feuilles embryonnaires (ou cotylédons) présenté par la graine des plantes étudiées, mais le classement qui s'en est suivi s'est avéré parfois incohérent.

En 1789, dans son ouvrage intitulé Genera plantarum secundum ordines naturales disposita (approuvé par Condorcet et Vicq d'Azyr), le Grand Jussieu classe les plantes en :

  • XV classes,
  • une suite de 100 ordres naturels qui contiennent
  • 1 754 genres
et il exprime clairement la notion de FAMILLE telle que nous l'utilisons dans le présent herbier, une famille étant la réunion de genres voisins, tout en rappelant l'ouvrage écrit avant lui par Adanson intitulé Familles des plantes et publié en 1763.

Cette notion de famille, le professeur de botanique de Tournefort, Pierre Magnol (1638-1715), l'avait entrevue cent ans plus tôt, mais sans la même précision, dans son Prodromus historiæ generalis plantarum, in quo familiæ per tabulas disponuntur publié à Montpellier en 1689.

En 1789, Jussieu lui dédie la famille des Magnoliaceae.

Dans cette famille, voici Liriodendron tulipifera L., 1753 que Linné avait ainsi décrit parmi les Polygynia dans son Species plantarum :

Ce tulipier originaire d'Amérique du Nord n'est pas sauvage mais il fleurit à Auxerre au mois de juin dans l'Arboretum Darnus-Rantheaume.

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Antoine-Laurent de Jussieu va plus loin en recherchant les caractères constants ou variables au sein d'une même famille ou entre plusieurs familles de plantes. Sa classification "naturelle" l'emportera sur celle, "artificielle", de Linné.



Lam.

 Jean-Baptiste Pierre Antoine de Monet de Lamarck (1744-1829) et le transformisme

Il est l'un des premiers utilisateurs du mot "biologie" et le premier au monde à avoir développé et publié, en 1778, une clé dichotomique pour la reconnaissance des plantes, clé dont il a peut-être trouvé l'inspiration dans un ouvrage intitulé Hodegus Botanicus publié pour la première fois, selon de Candolle, à Colmar en 1710 par M.D. Johrenius. Après avoir étudié les systèmes de Tournefort et de Linné, il a décrit plus de 2 000 genres de plantes et il remarquait dans son Discours préliminaire paru en 1779 dans le volume I de sa Flore Françoise, ou Description succincte de toutes les Plantes qui croissent naturellement en France :

« (...) existe-t-il bien réellement des familles que l'on puisse isoler les unes des autres ? existe-t-il des genres dont les limites ne soient jamais confondues ? Enfin peut-on distinguer sans équivoque, les espèces, des variétés, et celles-ci des individus ? Ce sont-là sans doute les problèmes les plus intéressants de la Botanique ; mais il y a beaucoup d'apparence qu'on ne pourra de longtemps en trouver la solution affirmative.»

D'abord essentialiste et fixiste, et donc incapable d'imaginer que Dieu puisse avoir créé des espèces susceptibles de disparaître, Lamarck, après avoir étudié la géologie et pris en compte le facteur temps, devient transformiste, une position totalement révolutionnaire en son temps et qui ouvre la voie à Darwin.

Lamarck n'a pas fait que remettre en cause le fixisme. Tout comme un peu plus tard celles du géologue Charles Lyell, ses théories s’opposaient également au catastrophisme qui expliquait l’extinction des espèces à travers l’impact des catastrophes.

En botanique, on peut dire qu'il "distingue d’une part la taxonomie générale et d’autre part les clés de détermination..."

Il avait été nommé, en 1789, gardien de l'Herbier du Jardin du Roi et son propre Herbier regroupe encore quelques vingt mille spécimens à notre époque.

Il s'est également intéressé aux sons et aux bruits qui se propagent sous l'eau, et a écrit un Mémoire sur la matière du son dans lequel il remarque que la Nature [...] a privé de conduit auditif externe presque tous les animaux qui vivent continuellement dans l’eau, parce que se trouvant dans un milieu beaucoup plus favorable à la propagation du bruit ou du son, ils n’en avoient pas besoin. Mais a-t-il pu, comme nous, entendre les chants des baleines ?

 Chants secrets des baleines (seuls les mâles chantent).

La météorologie et la formation et la disparition des nuages ne l'ont pas laissé indifférent... à une époque où les nuages de pesticides ne suivaient pas les tracteurs dans la campagne ni ne pouvaient se répandre soudainement dans et à proximité des usines (l'explosion de la poudrière de Delft en 1654 ne semblant pas avoir été chose courante).

Partez dans la campagne icaunaise en suivant ses pas et ceux de ce poète russe qui écrivit :

Il me faut peu de choses :
une miette de pain
et une goutte de lait
Et puis ce ciel
et puis ces nuages !
Vélimir Khlebnikov
(Œuvres 1919-1922, traduit du russe, préfacé et annoté par Yvan Mignot, Editions Verdier © 2017, 1150 p.)

 Kam'ouch & Allan - Little cloud


Les Hérodats, 18 janvier 2022

En 1802 (un an avant Luke Howard), il proposa même une classification des nuages permettant pour la première fois de les identifier. Il leur en trouva cinq familles, puis six, puis douze, pour en revenir finalement à dix en 1810. Mais sa classification ne rencontra aucun succès car les noms français qu'il avait choisis ne pouvaient être adoptés aisément par d'autres pays : "nuages en voile, attroupés, pommelés, en balayures et groupés".
Quel nom aurait-il donné à ce qu'il n'a jamais pu voir et que nous voyons désormais si souvent ?

Ces traînées de condensation nommées Cirrus homogenitus

 Histoire de la classification des nuages.


Touchebœuf, Voie romaine, 1er avril 2019

Avant Lamarck un botaniste - qui, en France, fut l’un des premiers à introduire la méthode de Linné - s'était lui aussi intéressé aux nuages, mais aux nuages d'orage. Il se nommait Thomas-François Dalibard (1709-1778).
En 1752, à Marly-la-Ville, il avait observé des étincelles entre une tige isolée du sol et pointée vers un nuage d’orage, d’une part, et une pointe reliée à la terre, d’autre part. Cette expérience, dont l’idée était due à Benjamin Franklin (1706-1790), avait confirmé que la foudre est un phénomène électrique.


Lucy-sur-Cure, 3 avril 2019


Bessy-sur-Cure, 29 avril 2019


En Forterre, 4 août 2019

 Je vis dans les nuages, Philippe Olivier, 1967

En 1809, dans le chapitre VII de la 1ère Partie de sa Philosophie zoologique, Lamarck écrit quelque chose dont on s'est moqué pendant longtemps :
Relativement aux habitudes, il est curieux d’en observer le produit dans la forme particulière et la taille de la giraffe (camelo-pardalis) : on sait que cet animal, le plus grand des mammifères, habite l’intérieur de l’Afrique, et qu’il vit dans des lieux où la terre, presque toujours aride et sans herbage, l’oblige de brouter le feuillage des arbres, et de s’efforcer continuellement d’y atteindre. Il est résulté de cette habitude, soutenue, depuis longtemps, dans tous les individus de sa race, que ses jambes de devant sont devenues plus longues que celles de derrière, et que son col s’est tellement allongé, que la giraffe, sans se dresser sur les jambes de derrière, élève sa tête et atteint à six mètres de hauteur (près de vingt pieds).





Lamarck nous donne une occasion de découvrir
l'épigénétique chez les plantes
et la génétique grâce à quelques repères
pas toujours facilement compréhensibles.
La Génétique mendélienne


Remarques concernant la vidéo ci-dessus qui permet de s'initier facilement à la génétique :

1/ Les fleurs des pois (Pisum sativum) étant cléistogames, leur fécondation est principalement autogame avec moins de 1 % d'allofécondation grâce à des abeilles solitaires du genre Mégachile.

2/ Le terme allélomorphe (désormais abrégé en allèle et que Mendel nommait facteur) a été mentionné pour la première fois par les généticiens anglais William Bateson (1861-1926) et Edith Rebecca Saunders (1865–1945) dans un rapport publié en 1902 intitulé The facts of Heredity in the light of Mendel's Discovery.

3/ C'est le botaniste danois Wilhelm Ludwig Johannsen (1857-1927) qui --après avoir étudié en 1903, avec des haricots, l'hérédité dans les populations et les lignées pures (Erblichkeit in Populationen und in reinen Linien)-- a forgé le mot génotype dans un article publié en 1909, puis le mot phénotype dans un article intitulé "The Genotype Conception of Heredity" publié en 1911 dans The American Naturalist, volume XLV, pp. 129-159.

L'Histoire de la Génétique


et celle de la Biologie moléculaire végétale selon
l'INRA  et  l'Académie des Sciences.
La Génomique végétale,
cette étude du génome, support moléculaire
des caractères héréditaires des végétaux.

Des unités de mesure :
- le centimorgan, symbole cM
- la paire de bases, symbole pb (bp en anglais)

La cellule végétale et ses trois génomes différents
avec leurs paires de chromosomes :

  • le génome nucléaire du grain de pollen et celui de l'ovule,
  • ainsi que, hors noyaux car dans le cytoplasme de l'ovule, les :
    • génome mitochondrial et
    • génome chloroplastique,
    dans lesquels l'information génétique est portée par un ADN circulaire de type bactérien.



Ray

 John Ray (1628-1705),
un des premiers botanistes à ne pas être médecin.

Il créa un système de classification des végétaux selon les caractéristiques de leurs fruits, fleurs et feuilles, et enrichit le vocabulaire botanique avec des mots comme "pollen" et "cotylédon". Il est le premier à avoir donné à l'ESPÈCE une place importante et à avoir utilisé les catégories monocotylédons et dicotylédons dans son Methodus Plantarum de 1682, avant de publier de 1686 à 1704 les trois volumes de son Historia Plantarum dans lesquels il étudie plus de 18 000 plantes.

En 1706, il publie un Nomenclator classicus, sive dictionariolum trilingue, en anglais, latin, grec.

R.Br.

 Robert BROWN (1773-1858)

Surnommé par Alexander von Humboldt (1769-1859) facile Princeps Botanicorum, ce botaniste écossais était, entre autres, passionné par les pollens et leurs particules qui lui permirent de décrire en 1827 ce que plus tard Einstein dénomma le "mouvement brownien" que vous pourrez visualiser ici ou .
Chirurgien militaire depuis 1795, il fut l'un des scientifiques qui accompagnèrent l'explorateur Matthew Flinders (1774-1814), de 1801 à 1803, dans son expédition de découverte des côtes australiennes.

 Didgeridoo, musique australienne aborigène

Robert Brown resta en Australie jusqu'en mai 1805 et sur les 4 000 spécimens de plantes récoltés, il en a classé et nommé environ 2 000. En 1810 il publie Prodromus Florae Novae-Hollandiae et Insulae Van-Diemen.
En 1826, il observe que les fleurs femelles des Cycadeae et des Coniferae ont des ovules qui ne sont pas enfermés dans un ovaire, ce qui lui permettra rapidement de faire la différence entre les Angiospermes et les Gymnospermes. En 1831 il découvre le noyau cellulaire.

Tourn.

 Joseph Pitton de Tournefort (1656-1708).

Il a orienté sa réflexion sur les GENRES comme il l'écrit clairement dans ses Elémens de botanique ou méthode pour connoître les plantes, ouvrage publié en 1694.

Tournefort commence avec le genre Mandragora (genre conservé par Linné qui la nomme Mandragora officinarum en 1753, même s'il change d'avis en 1762 dans la 2e édition de son Species plantarum et qu'il lui donne alors le nom d'Atropa mandragora).
Avec ses gravures qui ne montraient que les caractères utiles à l'identification de cette Mandragore comme simple genre de fleurs en cloche, abstraction faite de son côté mythique, la citant dans sa

Tournefort voulait insister sur la fin du règne de la médecine et de l'analogie en Botanique... mais il n'employait pas encore le mot pétale dans ses descriptions.

Après ses Elemens de botanique, ou Methode pour connoître les plantes" parus en 1694, il publie en 1698, pour ses étudiants, une Histoire des plantes qui naissent aux environs de Paris.

D'un voyage au Levant, de 1700 à 1702, avec le peintre Claude Aubriet (1665-1742), Tournefort avait rapporté 1 356 plantes nouvelles conservées dans son herbier au MNHN à Paris comme Alysson creticum (postérieurement devenu Aubrieta deltoidea ici vue dans l'Yonne) et 130 genres établis par lui ont été conservés dont celui des Gentiana maintenu par Linné, ce qui n'est pas le cas des Medica, transformé dès 1742 en Medicago.

 Racines et pousses

En 1705, dans les Mémoires de l'Académie Royale, il publie ses Observations sur les maladies des plantes.

Linné était très critique envers Tournefort dont il écrivait dans son Genera plantarum de 1754 :

Tournefort meurt le 28 décembre 1708, mais, en 1719, un des oncles du "Grand Jussieu", Antoine de Jussieu (1686-1758) publie l’édition lyonnaise des Institutiones rei herbariae que Tournefort avait, lui, publiées en 1700.


N'en n'oublions pas pour autant :

beaucoup d'autres botanistes dont les noms vous apparaîtront, le plus souvent abrégés, après celui des binoms latins des fleurs et plusieurs d'entre eux dont la particularité était d'être, comme de Candolle, huguenots.
 

Michel Adanson, Arthur John Cronquist, Charles Robert Darwin, Augustin Pyramus de Candolle, Antoine Laurent de Jussieu, Jean-Baptiste Pierre Antoine de Monet de Lamarck, Carl von Linné, Juan Ignacio Molina, John Ray, Jean-Jacques Rousseau, Robert Brown, Joseph Pitton de Tournefort, Benoît de Maillet, Alfred Russel Wallace.