Grande glycérie, glycérie aquatique
glycérie très élevée
Glyceria maxima (Hartman.) Holmb., 1919
Tribu des Meliceae - Sous-famille des Pooideae
Famille des Poaceae

Ordre des Poales
Comelinids / Petrosaviidae / Liliopsida (Monocots) / Mesangiospermae

Pour en savoir plus Autres Poaceae 

  
Auxerre, rive gauche de l'Yonne, 5 juin 2011

GLYCERIA maxima (Hartman) Holmb.
Grande glycérie, glycérie aquatique, glycérie très élevée

Dans l'Yonne

  • Plante commune des milieux humides.
  • Vivace.
  • Période de floraison approximative :
    Juin-Juillet-Août.
  • Habitat : Bord des eaux, étangs, marais.

Rusalka, Antonín Dvořák

  • Taille : 80 à 150 cm.

Origine supposée des noms

  • générique : du grec γλυκός (glycos), doux : allusion à la manne de Pologne, une autre glycérie (Glyceria fluitans) dont les grains servent à préparer du gruau et une soupe au lait.
    Mais les grains de Glyceria maxima dont l'un, ci-dessous, a été vu au microscope, sont très riches d'un glucoside cyanogénétique qui pourrait peut-être être toxique sous l’influence d’un ferment qui le transformerait en acide cyanhydrique.

  • spécifique : sans doute en raison de la grande taille de ses panicules.

Détails caractéristiques



  • Ses feuilles sont rudes, larges de 10 à 20 mm et longues de 30 à 50 cm, se terminent en pointe. Elles ont une ligule courte, tronquée.
  • Elles peuvent être parasitée par Ustilago filiformis, un de ces champignons à baside provoquant charbons et caries, ce qui augmenterait encore leur toxicité connue de longue date pour les bovins en raison du glucoside cyanogénétique précité, tout comme celle de Phalaris arundinacea.
  • Son inflorescence est une panicule d’épillets de 10 à 40 cm de long et très rameuse, étalée en tous sens.
  • Ses épillets sont pédicellés, longs de 4 à 8 mm et de 5 à 8 fleurs longues de 3 à 4 mm.

Ligule

Nombre d'espèces icaunaises dans le genre