Germandrée petit-chêne, chênette
Teucrium chamaedrys L., 1753
Sous-famille des Ajugoideae
Famille des Lamiaceae (Labiatae)

Ordre des Lamiales
Lamiids / Asterids / Pentapetalae / Eudicotyledons

 Pour en savoir plus 


Cravant-Deux Rivières, 30 mai 2019

TEUCRIUM chamaedrys L.
Germandrée petit-chêne, chênette

 Dans l'Yonne

  • Très commune.
  • Mode de vie : vivace.
  • Période de floraison approximative :
    Juin-Juillet-Août-Septembre.
  • Habitat : Pelouses calcaires sèches, rocailles.
  • Tailles : 10 à 35 cm   9 à 16 mm dont l'inflorescence est un épi terminal.

 Origine supposée des noms

  • générique : plante dédiée à Teucer, prince de Troie, qui découvrit, dit-on, les propriétés médicinales de la germandrée (antipyrétiques, sédatives des douleurs abdominales, diurétiques, cholérétiques et cicatrisantes).
  • Depuis 1992 cette plante, plus ou moins riche en diterpènes selon son origine géographique, est considérée comme toxique pour le foie, notamment après l'autorisation (de 1986 à 1990) de mise sur le marché de ses parties aériennes sous forme d'infusion et de gellules comme ayant des propriétés amaigrissantes.

  • spécifique : chamaedrys était le nom latin de la Germandrée et Veronica chamaedrys porte parfois le nom de Fausse Germandrée.
    Ce mot d'origine grecque, formé d'un adverbe χαμαι (chamai) signifiant à terre, par terre, et du mot δρυς (drus), le chêne, aurait eu dans la Grèce antique le sens de "chêne nain".

 Détails caractéristiques

  • Vus par Linné en 1738 dans son Hortus Cliffortiana :
  • Ses racines peuvent être parasitées par Copium clavicorne Holandre, 1829, l'orobanche de la germandrée.
  • Son port gazonnant.
  • C'est une plante légèrement velue.
  • Ses feuilles ressemblent à celles du chêne : elles sont lobées et d'un vert différent sur leurs deux faces, la ventrale (supérieure) étant plus foncée que la dorsale (inférieure), sauf au moment de leur apparition.

  • Cravant-Deux Rivières, route de Vincelottes - 27 mai 2019


    Cravant-Deux Rivières, route de Vincelottes - 7 juillet 2019

  • Le calice de ses fleurs, teinté de rouge foncé, présente 5 dents et il est presque actinomorphe. Leur corolle n'a qu'une lèvre à 3 lobes visible de prime abord, la lèvre supérieure, déjetée, étant réduite à 2 petits lobes dressés.

  • La Photo ci-dessus © Daniel BOURGET

  • Une galle peut se voir sur ses fleurs, provoquée par Copium clavicorne (Linnaeus, 1758), une punaise monophage qui aurait permis à Réaumur (1683-1757) d'être l'auteur, en 1738, du plus ancien écrit scientifique concernant un Hémiptère Tingidé dans le volume III de ses Mémoires pour servir à l'Histoire des insectes, comme l'écrit Jean Péricart (1928-2011).
  • C'est une plante qui peut être parasitée par Orobanche teucrii Holandre, 1829, l'orobanche de la germandrée.
  • Son fruit, un tétrakène, est formé de 4 akènes soudés à la base dont les graines sont dispersées par les fourmis (myrméchocorie).

 Nombre d'espèces icaunaises dans le genre