Linaire commune
Linaria vulgaris Mill., 1768
Sous-famille des Antirrhineae
Famille des Plantaginaceae

Ordre des Lamiales
Lamiids / Asterids / Pentapetalae / Eudicotyledons

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Saint-Martin-sur-Oreuse, 15 octobre 2020


Bessy-sur-Cure, 19 août 2017

LINARIA vulgaris Mill.
Linaire commune

Dans l'Yonne

  • Très commune. C'est une plante dite pionnière.
  • Mode de vie : vivace.
  • Dispersion : anémochore
  • Pérode de floraison : Juillet-Août-Septembre.
  • Habitat : Friches, talus, bord des chemins.
  • Tailles : 30 à 90 cm   corolle de 25 à 33 mm.

Origine supposée des noms

  • générique : du latin linum, lin : les feuilles de plusieurs espèces ressemblent à celles de plusieurs espèces de lin.
  • spécifique : adjectif latin indiquant que cette plante pousse à la vue de tout le monde.

 
St-Moré, août 2007

Détails caractéristiques

  • Ses racines sont traçantes.
  • Ses tiges sont dressées et leurs feuilles sont alternes.
  • La préfloraison de sa corolle est cochléaire.
  • L'inflorescence est acropète.
  • Ses fleurs, dont l'éperon un peu courbé contient du nectar, sont pollinisées par les bourdons, dont Bombus hortorum (Linnaeus, 1761), le bourdon des jardins, qui y trouve des grains de pollen de petite taille.
    Leur corolle a deux lèvres jaune pâle et un palais velu jaune plus foncé à la base de la lèvre inférieure. Leur calice, persistant et gamosépale, est glabre et ses 5 sépales sont seulement soudés à la base.


Saint-Martin-sur-Oreuse, 15 octobre 2020

  • Plus de 30 000 graines discoïdes et ailées par plante contenues dans de petits fruits qui sont des capsules presque globulaires de ± 6 à 8 mm de large, deux fois plus longue que le calice.


Saint-Martin-sur-Oreuse, 15 octobre 2020

Un peu de génétique ou plutôt d'épigénétique

  • Chez cette espèce, deux formes avaient été décrites par Linné : une forme à symétrie bilatérale et une forme à symétrie radiale qu'il avait nommée Peloria et qui lui avait causé un problème de classement dans son système sexuel, un sujet qu'il aborde à la page 55 de ses Amoenitates academicae.
  • Ce polymorphisme a des modalités qui n'obéissent pas aux lois de Mendel et la forme Peloria, qui, si vous la trouvez, vous semblera étrange (voir fig. 4), est due à une méthylation de l'ADN qui peut être réversible.
  • Il est à noter que même Goethe s'était posé des questions au sujet de ce qu'il nommait des "métamorphoses anormales". Mais il n'est pas le seul : Darwin, Charles Naudin (1815-1899), Hugo De Vries (1848-1935) et d'autres se sont également intéressés à ce sujet.

 Metamorphosis, Philip Glass

Nombre d'espèces icaunaises dans le genre