Dans l'Yonne
- Plante rare à odeur désagréable qui n'a rien d'une liane, malgré son nom spécifique.
- Mode de vie : vivace grâce à son rhizome qui est toxique.
- Période de floraison approximative :
Mai-Juin-Juillet.
- Habitat : Vignes, bords des chemins, sur sols calcaires et alluvions.
- Tailles :
20 à 90 cm fleur en tube de ± 3cm cachant un gynostème globuleux formé de 6 étamines soudées au style par leurs anthères et d'un ovaire infère à 6 carpelles soudés.
Origine supposée des noms
- générique : du grec ancien άριστη (aristi), excellent, et λοχεία (lokheia), accouchement, ayant donné "lochies", terme d'obstétrique pour l'écoulement utérin naturel ayant lieu après l'accouchement, en raison de l'usage médicinal des racines de plusieurs plantes de ce genre censées faciliter l'accouchement ou être emménagogues.
- spécifique : du latin clematitis
à ne pas confondre avec les noms de deux autres plantes :
Détails caractéristiques
- Comme son rhizome, ses graines sont particulièrement toxiques et rendent ses fruits également toxiques.
Laroche, 26 juillet 2009
- Ses tiges cannelées, glabres comme l'est toute la plante, sont dressées.
- Ses feuilles échancrées et en forme de coeur présentent des nervures saillantes sur leur face inférieure.
Fontainebleau (Seine-et-Marne), 13 mai 2013
- Ses fleurs en forme de tête de serpent en verticille autour de la tige sont hermaphrodites et protogynes. Leur calice forme une espèce de cornet sans aucun pétale, renflé à la base.
- Ces fleurs sont dites sapromyophiles car leur odeur, de chair décomposée au moment de la maturation des stigmates, attire les insectes pollinisateurs : des mouches, emprisonnées par des poils orientés vers le bas le long du réceptacle, qu'elles ne libèrent, chargées de pollen, qu'après la maturation des anthères et le flétrissement des poils.
- Ses fruits sont des capsules pendantes, à 6 loges, contenant chacune une rangée de nombreuses graines plates à placentation axile. Elles se fendant par 6 valves. Comme toute la plante d'ailleurs, ces fruits et graines contiennent des acides aristolochiques pouvant entraîner des insuffisances rénales.
Fontainebleau (Seine-et-Marne), 13 mai 2013
Nombre d'espèces icaunaises dans le genre
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