Dans l'Yonne
- Très rare, sauf dans les jardins.
- Mode de vie : vivace.
- Période de floraison approximative :
Février-Mars... (ou avril pour Tchaikovsky).
- Pollinisation par les abeilles si le temps s'y prête grâce à l'émission d'odeurs par les osmophores des tépales.
- Dissémination : myrmécochore.
- Habitat : Prés calcaires.
- Tailles : 15 à 25 cm ± 22 mm (en clochettes)
Origine supposée des noms
- générique : du grec γάλα (gala), le lait et άνθος (anthos), la fleur. Une allusion à la fleur d'un blanc laiteux.
- spécifique : du latin nivalis, de neige.
Détails caractéristiques
- Ses bulbes particuliers, à tunique marron et à racines rétractiles avec parfois des "plateaux ascenseurs" (tant les nouveaux bulbes se redressent facilement grâce à leur géotropisme inné et quelle que soit leur position initiale) pourraient s'avérer toxiques (en raison des alcaloïdes qu'ils contiennent) et induiraient des troubles gastro-intestinaux pour qui aurait la curieuse idée de les manger... si ce n'est Ulysse sous le nom de μῶλυ, "Moly", et dans ce cas Harry Potter ?
- La hampe florale est encadrée de deux feuilles et entourée d'une gaine.
- Pétales et sépales ne se distinguent pas, d'où leur nom de tépales.
- Les trois tépales internes, plus petits que les externes, sont échancrés et leurs taches vertes sont des guides à nectar pour les insectes pollinisateurs.
- Les tépales externes sont odorants et orientent ces mêmes insectes.
- L'ovaire infère et les six étamines.
- Son pollen
- Les graines de G. nivalis présentent un appendice oléagineux (élaïosome) apprécié des fourmis qui les transportent donc pour s'en nourrir et qui les dispersent ensuite. Une telle dispersion des graines par les fourmis se nomme myrmécochorie.
Nombre d'espèces icaunaises dans le genre
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