Dans l'Yonne

• Une ombellifère très commune.
• Mode de vie : vivace.
• Période de floraison approximative :
  Mai-Juin.
  
• Habitat : Haies, prés, bord des chemins, sous-bois, villes et villages non traitées aux herbicides.
• Tailles : 60 à 100 cm   Taille variable.

Origine supposée des noms

• générique : du grec ἀνθρίσκος (anthriskos), nom grec de cette plante déjà citée par Pline le Naturaliste.
• spécifique : adjectif latin signifiant sauvage, non cultivé.

Détails caractéristiques

• C'est une plante très colonisatrice, surtout dans les villes, grâce à sa racine pivotante dont le moindre fragment lui permettra de former une nouvelle rosette.
• Sa tige, verte, est creuse (ce qui permet de ne pas la confondre avec Chaerophyllum temulum), cannelée et renflée aux noeuds.
• Ses feuilles, alternes et pennatiséquées, sont engainantes.

• Ses inflorescences sont des ombelles sans bractées dont les ombellules ont des involucelles à 5 bractées très courtes contrairement à celles de la petite ciguë, Aethusa cynapium.

• Un des pétales de ses fleurs (mâles et hermaphrodites) est plus grand que les autres.
  Leur nectar attire des coléoptères ainsi que des diptères et des hyménoptères.
  Leur pollen (aux grains petits) n'attirent que des diptères (qui sont des insectes à trompe buccale courte) et des hyménoptères.

• Les fruits schizocarpes de ses fleurs hermaphrodites, souvent assimilés à ses graines, sont lisses et ont une forme dite oblongue-linéaire.

• Ils deviendront des diakènes terminés par un bec très court et contenant chacun une graine.

• Cette plante contient des furocoumarines pouvant avoir un rôle photosensibilisant.
  Elle peut donc provoquer des dermatites aiguës après un contact prolongé avec elle, ou une de ses parties y compris ses feuilles, suivi d'une exposition au soleil.
  Certaines furocoumarines peuvent en effet réagir avec des protéines ou de l'ADN des cellules de la peau après avoir été activées par les rayons UV et provoquer des rougeurs cutanées ou des œdèmes. Elles peuvent également, à plus long terme, modifier le patrimoine génétiques des cellules et être à l'origine d'un cancer de la peau.

Nombre d'espèces icaunaises dans le genre

• ANTHRISCUS : 3  
  avec Anthriscus caucalis M.Bieb., 1808, le cerfeuil vulgaire à fruits glabres qui s'était raréfié, mais qui a été revu à Mailly-la-Ville et Val de Mercy en 2020
  et Anthriscus cerefolium (L.) Hoffm., 1814, le cerfeuil cultivé qui peut s'échapper des jardins pour coloniser décombres et friches, mais il n'y a pas encore de signe de sa naturalisation.