Corydale solide,
corydale bulbeuse
Corydalis solida (L.) Clairv., 1811
Sous-famille des Fumarioideae
Famille des Papaveraceae

Ordre des Ranunculales
Magnoliopsida pour Catalogue of Life / Mesangiospermae pour Lifemap

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CORYDALIS solida (L.) Clairv.
Corydale solide, corydale bulbeuse

Dans l'Yonne

  • Assez rare et menacée par les enrésinements sans discernement.
  • Mode de vie : vivace.
  • Période de floraison approximative :
    Mars-Avril.
  • Habitat : Haies, cultures, lisières de bois sur sols argileux pauvres en calcaire.
  • Tailles : 20 à 30 cm   ± 20 mm.

Origine supposée des noms

  • générique : du grec κορυδαλλός (corydallos), alouette.
    Le long éperon de ses corolles rappelle :
    • soit le doigt postérieur de l'alouette,
    • soit la fleur du pied-d'alouette, Delphinium des jardins.
  • spécifique : adjectif latin en rapport avec la dureté de son bulbe d'ailleurs remarqué par Linné qui lui avait donné le nom de Fumaria bulbosa avant que son élève Jakob Friedrich Ehrhart (1742-1795) remplace ce bulbosa par solida.

Synonymie récente

  • Fumaria solida Ehrh., 1791

 
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Détails caractéristiques

  • C'est une plante sans odeur malgré ses substances vénéneuses (des alcaloïdes bioactifs comme l'allocryptopine, la corydaline, la protopine, etc.) pouvant occasionner des paralysies.
  • Elle a des bulbes pleins (contrairement à Corydalis cava, la corydale creuse, que l'on ne trouve pas dans l'Yonne), profondément enracinés, et des tiges non ramifiées munies d'une à trois écailles ovales-oblongues à leur base.

 

  • Ses feuilles, composées de 3 folioles à la fois dentées et lobées, changent de forme au moment de la floraison.
  • Ses bractées sont digitées.

  • Ses inflorescences en grappe terminale ont des fleurs protandres avec deux sépales et des corolles à liséré bleu.
  • L'éperon allongé de ces corolles présente, vers son milieu, des glandes allongées (nectaires) sécrétant un nectar attirant les reines du genre Bombus qui le perforent au profit ensuite d'osmies, de bombyles et de syrphes, tandis qu'Apis mellifera préfère le pollen de ses 6 étamines soudées par leurs filets.

 
Vallée du Cousin, mars 2010

  • Ses fruits polyspermes sont des capsules allongées en forme de siliques pendant par un long pédicelle et ne contenant parfois qu'une seule graine à élaïosome attirant les fourmis disséminatrices (myrméchochorie).

Nombre d'espèces icaunaises dans le genre