Dans l'Yonne

• Courante.
• Mode de vie : bisannuel.
• Période de floraison approximative :
  Mai-Juin-juillet.
• Habitat : décombres ; friches xérophiles ; lieux cultivés.
• Tailles :  30 à 120 cm
  Ses inflorescences sont en cyathes.

Origine supposée des noms

• générique : Juba II (52 av.JC-23 ap.JC), roi berbère de Maurétanie, savant et écrivain, aurait attribué ce nom à une plante découverte par lui qu'il décrivit en la dédiant à son médecin grec Euphorbe.

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• spécifique : Pline le Naturaliste employait déjà ce nom de lathyris pour désigner la plante, tout comme Quintus Serenus Sammonicus dans son célèbre De medicina præcepta, indiquant (Aut herbae succus, quae fertur nomine lathyr.) l'usage de son "suc" pour enlever les verrues dans son paragraphe LXIV. Verrucis tollendis, un remède peut-être plus efficace que celui qu'il recommandait contre la fièvre demi-tierce : écrire plusieurs fois le mot abracadabra en disposant ses lettres de deux façons bien particulières !!!
  
  
• Son nom français «  épurge » vient de l’ancien français espurgier (nettoyer, purifier), en référence aux propriétés purgatives de ses graines à élaiosome qui attirent donc les fourmis pour leur dispersion.

Détails caractéristiques

• Son latex contient des substances vénéneuses (lui permettant de se défendre contre les herbivores, certains insectes ou des micro-organismes pathogènes) et il faudrait surtout ne pas se frotter les yeux avant de se laver les mains après l'avoir cueillie, tout comme après avoir touché d'autres Euphorbes.
• Ses "feuilles" supérieures sont en réalité de grandes bractées florales...

  

  ... contrairement aux feuilles sessiles et décussées de la base de la plante adulte qui sont les seules visibles sur la plante jeune

  

• Ses cyathes ont 4 glandes nectarifères jaunes et à cornes arrondies.
• Ses grains de pollen sont de taille moyenne.
• Ses capsules sont grandes, elles mesurent ± 2 cm et produisent des graines vertes en amas globulaires de 3 graines, de 4 à 6 mm, comprimées ensemble et qui deviennent brunes ou grises à maturité.
• Sa réputation de tuer les taupes serait sans fondement scientifique, d'autant plus que les taupes (Talpa europaea Linnaeus, 1758) ne sont pas herbivores, leur alimentation étant constituée d'animaux divers du sous-sol comme par exemple : les lombrics, les cochenilles, les larves et autres insectes fouisseurs, ou du sol comme les limaces.

Nombre d'espèces icaunaises dans le genre

• EUPHORBIA : 18 + 1 subsp.