Coquelicot
Papaver rhoeas L., 1753
Sous-famille des Papaveroideae
Famille des Papaveraceae

Ordre des Ranunculales
Magnoliopsida pour Catalogue of Life / Mesangiospermae pour Lifemap

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Blannay, 12 mai 2022 - Photo © Claire Martin-Lucy

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Avril 2009

Compigny (en « Champagne Sénonaise »), 13 avril 2011

PAPAVER rhoeas L., 1753
Coquelicot


Dans l'Yonne

  • Commun.
    Il en existerait également la forme strigosum dont les poils seraient appliqués sur le pédoncule floral.
  • Mode de vie : annuel.
  • Période de floraison : Mai-Juin-Juillet-Août.
  • Habitat : Cultures (c'est une plante messicole considérée comme adventice au sein des cultures), friches.
  • Tailles : 20 à 60 cm   70 à 100 mm.

Origine supposée des noms
Leur signification n'est souvent que symbolique et peut ne pas aider à la détermination

  • générique : papaver était déjà le nom latin du coquelicot qui a d'ailleurs survécu dans le "pavot" français ou le "papoila" portugais ou même l'anglais "poppy". Les Hongrois nomment "pipacs" notre coquelicot.
  • spécifique : rhoeas viendrait du grec rheo, je tombe, allusion à la chute précoce des pétales.
  • Le coquelicot aurait été appelé "coquerico" en vieux français à cause de la couleur de sa fleur qui rappelait la crête du coq. Mais il a aussi porté le nom de "poncel" et sa belle couleur rouge celui de ponceau.

Détails caractéristiques

  • Ses graines peuvent être susceptibles de germer pendant plusieurs dizaines d'années.
  • Ses feuilles ont des découpures très polymorphes et qui varient d'un individu à l'autre, sans oublier que durant son existence une plante à fleurs développe pratiquement toujours plusieurs types de feuilles.
  • Ses boutons floraux dont la coque, hérissée de poils, peut inhabituellement se situer à proximité des feuilles, ce qui laisse supposer que son pédicelle devait être très court.


Blannay, 5 mai 2021 - Photo © Claire Martin-Lucy

  • La préfloraison chiffonée de ses corolles protégées par un calice caduque.
  • Ses capsules globuleuses glabres contiennent des graines sans alcaloïdes toxiques et des anthocyanosides dérivés du cyanidol qui en font une plante ayant des vertus thérapeutiques comme antitussif.

  • Sa sève acide offre un milieu riche en ions hydrogène aux molécules de cyanidine de ses pétales qui prennent une couleur rouge en attrapant un de ces ions (Cf. Le parfum de la fraise, page 206) mais, réfléchissant fortement l'ultraviolet, ils sont d'un blanc éclatant pour les insectes butineurs qui n'ont pas nos yeux.
  • Une seule de ses fleurs fournirait 2.6 millions grains de pollen, selon Paul Jaeger.
  • La tache foncée à la base de ses pétales n'est pas toujours présente.

A lire... à voir... :

 

Nombre d'espèces icaunaises dans le genre

Est-ce bien lui ? Et oui ! Même sans sa tache.


Mise à jour : mars 2023   2005 à 2023  fleursauvageyonne