Dans l'Yonne
- Rare.
- Type biologique : holoparasite épirhize.
- Mode de vie : pas vraiment connu, mais sans doute vivace.
- Période de floraison approximative :
Fin Mai-Juillet.
- Habitats : Ceux de ses plantes hôtes qui sont
Achillea millefolium et plus rarement Artemisia ou Anthemis sp.
- Tailles :
15 à 60 cm
calice de 8 à 15 mm, zygomorphe à 4 sépales avec 2 bractéoles latérales en plus de la centrale.
Origine supposée des noms
- générique : du grec ancien φηλος (phelos), tricheur ou voleur, et ἄγχω (àncho), j'étrangle, nom de genre décrit par Nicolas Auguste Pomel (1821-1898) page 102 de ses "Nouveaux matériaux pour la flore atlantique" publiés en 1874.
- spécifique : adjectif latin correspondant à sa couleur qui semble varier selon les botanistes. Cf. purpureus et caeruleus.
Synonymies récentes
- L'abbé Coste lui donnait le nom de Phelipaea caerulea C. A. Mey.
- Les "Compléments à la nomenclature de certains genres (Phanerogamae)" de Jiří Soják n'ayant été publiés qu'en 1972, on la nommait encore récemment : Orobanche purpurea Jacq., 1762, selon sa première description par le baron Nikolaus Joseph von Jacquin (1727-1817) :

Détails caractéristiques
- Elle présente des formes très variables d'où des différences avec la description initiale ci-dessus.
- Sa tige gris foncé, recouverte d'un fin duvet, est rarement ramifiée.
- Ses fleurs bleues veinées de violet à calice bifide ont deux bractéoles de plus que celles des Orobanche qui n'ont qu'une grande bractée centrale.
- Leurs 4 anthères produisent des grains de pollen de petite taille.
- Pour en savoir plus sur Phelipanche purpurea, consulter cette synthèse bibliographique d'un PRAC (Plan régional d'action et de conservation) concernant le projet de Tram-Train Massy-Evry de 2016.
- Elle noircit en se desséchant.
Nombre d'espèces icaunaises dans le genre
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