Dans l'Yonne
- Commun.
- Mode de vie : vivace par ses rhizomes ou ses graines.
- Période de floraison approximative :
Mai-Juin.
- Tailles :
40 à 100 cm ± 8 à 10 cm.
- Habitat : Bord des eaux tranquilles, terrains inondés.
 Mare entre Les Bordes et Valprofonde, 16 mai 2018 - Photo © Clotilde Rouanet
 Villefranche(-Saint-Phal), étang de la Ricardière, 21 mai 2018 - Photo © Daniel Bourget
Origine supposée des noms
- générique : en grec ancien ίρις désignait l'arc-en-ciel. Les fleurs de la famille des Iridacées ont d'ailleurs des couleurs vives et variées.
- spécifique : l'acore est une monocotylédone à spathe et spadice de la familles des Acoraceae poussant dans les marais et originaire de l'Inde. Sa seule ressemblance avec l'iris des marais peut se trouver dans ses feuilles.
Vous pourriez le voir, ainsi que de nombreuses autres plantes, dans le marais du Moulin de Vanneau

Détails caractéristiques

- Ses feuilles, élancées, peuvent être toxiques pour le bétail en raison de l'accumulation de métaux lourds par cette plante (même si cette accumulation est moindre dans les feuilles que dans les rhizomes) et leur dessiccation ne réduit pas cette toxicité d'où l'attention à porter aux fourrages.
Ses rhizomes contiendraient des raphides, un glucoside et des tannins. Des dermatites sont possibles.
- Ses tiges florales ne dépassent généralement pas les feuilles.
- Ses pétales sont plus petits que ses sépales veinés de marron à la base.
Mais tous les botanistes ne sont pas d'accord et certains considèrent que cet iris n'a que des tépales.
- Trois étamines sont soudées à la corolle. Leurs anthères sont extrorses, leur gros grains de pollen étant donc libérés vers l'extérieur de la fleur mais pas d'un abord facile pour les insectes pollinisateurs.
- Le pistil n'a qu'un seul style à trois stigmates pétaloïdes (non visibles ci-dessus et difficiles à déchiffrer).
- Ses fruits sont des grosses capsules triloculaires plus souvent dites gousses, dont chaque loge contient...

... de nombreuses graines toxiques, devenant brunes à maturité.

- Ces graines ont la particularité de pouvoir flotter sur une assez longue distance grâce à une poche remplie d'air et surtout une cire imperméable qui les recouvre, permettant cependant qu'elles s'imbibent petit à petit avant de couler.

- Un charançon l'apprécie : Mononychus pseudacori, désormais nommé Mononychus punctumalbum (Herbst, 1784)... Comme l'a écrit Maurice Reille : Les plantes changent parfois de nom avec les progrès de la Systématique...mais elles ne changent pas d'identité.
Et les charançons ? Se préoccupent-t-ils de la règle d'antériorité des taxonomistes pour vivre leur vie ? Mononychus, qu'il soit le Curculio pseudacori de Fabricius en 1792 ou celui de Rossi en 1790, est bien le même charançon en redevenant M. punctumalbum de Herbst datant de 1784.
Généralités
- En Europe cette fleur, devenue meuble héraldique, fait l'objet de plusieurs légendes.
Nombre d'espèces icaunaises dans le genre
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