Dans l'Yonne
- Très rare (mais citée par Bugnon et Poinsot en leur temps), elle est actuellement considérée comme cryptogène.
- Subspontanée.
- Mode de vie : vivace.
- Monoïque.
- Période de floraison approximative :
Juin-Juillet-Août-Septembre.
- Habitat : Talus, vieux murs, chemins, bord de l'Yonne.
- Tailles : 30 à 90 cm
capitule de ± 3 mm avec un involucre de 2 à 3 mm.
Origine supposée des noms
- générique : plante dédiée à Artémise de Carie (en Asie mineure, au bord de la mer Egée) qui épousa son frère Mausole, sans doute en raison des fleurs mâles et femelles se retrouvant sur les mêmes panicules d'A. absinthium.
- spécifique : de l'ancien grec ἀψίνθιον (ápsínthion), armoise.
Détails caractéristiques
- Elle contient, entre autres, de l’absinthine (un alcaloïde) et la thuyone α et β (un terpène proche du menthol), toutes deux solubles dans l'alcool mais pas dans l'eau et toxiques à très forte dose.
Mais c'est une plante connue depuis l'Antiquité pour ses vertus médicinales. Ce n'est qu'à la fin du XVIIIe siècle qu'une guérisseuse suisse et un médecin itinérant (pourquoi pas le Dr Ordinaire ?) transforment l'elixir dépuratif, alors préparé, en une liqueur apéritive devenue la féee verte ou la fée franco-suisse puisque longtemps fabriquée à Pontarlier. L'Académie de Médecine aurait souhaité l'interdire en 1902 mais ce n'est qu'en 1915 que cela fut fait, cinq ans après la Suisse, car les boissons alcooliques et en particulier l’absinthe étaient, grâce aux taxes diverses, une ressource financière importante. Malgré cela, dans "la vallée brumeuse du Val-de-Travers" en Suisse et dans une distillerie de Pontarlier la fabrication de la liqueur d'absinthe se poursuivit de façon secrète jusqu’à la levée de l’interdiction en 2000 en France et en 2005 en Suisse.
- Ses feuilles velues blanchâtres et odorantes.
- Ses inflorescences en panicules.
- Ses fruits sont des cypsèles.
Nombre d'espèces icaunaises dans le genre
- ARTEMISIA : 8, certaines introduites on ne sait comment (cryptogènes) mais non établies.
|