Dans l'Yonne
- Rare et dispersée.
- Mode de vie : annuel.
- Période de floraison approximative :
Juin-Juillet-Août-Septembre.
- Habitat : Moissons, champs cultivés, voies vertes.
- Tailles : 2 à 50 cm Capitules de ±20 mm.
Origine supposée des noms
- générique : nom de plante déjà employé par Pline l'Ancien, dérivé de ἄνθημα (anthêma), fleurs, latinisé avec le suffixe -is.
- spécifique : épithète dérivée du grec κοτύλη (cotula), cotyle, récipient servant de mesure d'une contenance de 0,25 l. Du temps où les vases antiques grecs inspiraient les taxonomistes, quelle forme avait donc ce cotyle ?
- Son nom de maroute aurait une étymologie compliquée : passant de maroutte en 1564 à marouette en 1868, issu, par aphérèse, de l'ancien français amerote provenant du bas latin amalusta «camomille puante» et du latin médiéval amarusta, amarusca, sous l'influence du mot amarus «amer»...
Détails caractéristiques
- Son odeur fétide était, pour les sociétés agricoles traditionnelles, une protection tant pour la terre et les hommes que pour leurs récoltes, repoussant parasites et insectes nuisibles, et même rats et puces lorsqu'on frottait cette plante sur le sol et les murs des greniers.
En d'autres temps, elle fut même considérée comme l'indice d'un "principe stimulant fort intense" qui justifiait son usage médical.
Extrait d'un ouvrage d'Achille Richard intitulé :
Botanique médicale, ou Histoire naturelle et médicale des médicamens, des poisons et des alimens, tirés du règne végétal. Première partie, publiée en 1823, page 374.
- Feuilles sessiles, limbe à divisions linéaires très fines, à poils épars raides et blanchâtres sur la face inférieure.
- Écailles, dites paillettes, dans le réceptacle mais seulement entre les fleurons tubulés.
- Ce n'est qu'avant l'épanouissement de ses fleurons que le capitule est plat.
- Ses fruits, qui sont des cypsèles, contiennent des graines à parois verruqueuses.
Nombre d'espèces icaunaises dans le genre
- ANTHEMIS : 2. avec A. arvensis, un temps très très rare avec une seule station, mais revue en 2020.
Les vieux livres citaient, en 1922 notamment, Anthemis tinctoria, mais cette fleur est désormais nommée Cota tinctoria (L.) J.Gay ex Guss., 1844.
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