Nouvelles botaniques et végétales
éventuelles
2025
Les graines oubliées, 19 juillet 2025, LouLibre
Des graines totalement oubliées en 2025 quand, au détriment des fleurs et des fleuristes d'ailleurs, c'est l'ignorance, l'oubli et le profit qui sont cultivés ou légiférés comme le 11 août 2025, dans l'attente de 2033 !
Les fleurs attirent les insectes, mais les insectes avaient-ils déjà été des sujets politiques ?
C'est ce qui arrive à Vespa velutina nigrithorax (du Buysson, 1905) avec une "petite loi" du 6 mars 2025, alors que de nombreuses Mouches (Diptères) peuvent lui ressembler.
L'élimination de ce frelon à pattes jaunes et pourquoi pas, en même temps, celle de Philanthus triangulum (Fabricius, 1775), le philanthe apivore, seraient-elles plus importantes que la paix en 2025 ?
Ou bien ce frelon, également nommé asiatique, n'est-il qu'un leurre pour oublier une certaine loi ?
Et permettre qu'une autre loi, nommée Duplomb, apparaisse malgré son refus par plus de deux millions de personnes !
Une loi qui souhaiterait, dans son Titre I et l'article L-1 du Code rural, modifier ainsi sa 14e priorité qui deviendrait alors celle :
De maintenir un haut niveau de protection des cultures, en soutenant la recherche en faveur de solutions apportées aux agriculteurs économiquement viables, techniquement efficaces et compatibles avec le développement durable, afin de diminuer l'usage des produits phytopharmaceutiques et, à défaut de telles solutions, en s'abstenant d'interdire les usages de produits phytopharmaceutiques autorisés par l'Union européenne... pour l'instant jusqu'en 2033 comme le savent les Belges.
Acétamipride : ce pesticide controversé toujours utilisé en Belgique
Ceci alors que l’acétamipride est l'un des 2 pesticides néonicotinoïdes (NNI) les plus fréquemment retrouvés dans le miel, l'autre étant le thiaclopride ?
Les abeilles ne seraient-elles plus considérées comme membres d'une espèce "sentinelle" ? Insectes et végétaux seraient-ils désormais vus sans être regardés et auraient-ils définitivement perdu leur rôle d'indicateurs de santé des biotopes ?
Et que penser des moineaux ?
Le « biocontrôle » ne serait-il qu'un vain mot ? Et le marché potentiel des drones agricoles et aquatiques aurait-il besoin d'autres arguments qu'Ambrosia trifida ? Une ambroisie qui n'est pas Ambrosia artemisiifolia présente, elle, dans l'Yonne.
Les drones, ces véhicules aériens sans pilote, sont souvent pourvus d'équipements de pulvérisation pour l'application de pesticides et pourraient donc épandre l'acétamipride en prétendant minimiser son impact environnemental.
Par la même occasion ces drones pourraient s'épandre eux-mêmes pour surveiller les agents pathogènes des plantations et l'environnement, permettant aux agriculteurs de ne plus passer du temps à surveiller leurs cultures, comme les machines à laver avaient permis aux lavandières de ne plus utiliser la saponaire officinale... avant de disparaître, elles et leurs lavoirs, comme désormais les producteurs de fleurs et les fleuristes.
Ces drones (s'ajoutant aux satellites et au robot Farmdroid) pourraient-ils permettre aux betteraviers français de ne plus utiliser peut-être pire encore à long terme que l'acétamipride, c'est-à-dire la flonicamide, malgré l'intérêt démontré d'une plante compagne comme l'avoine rude, Avena strigosa Schreb., 1771... qui n'est malheureusement pas la compagne des législateurs ?
Si tous les domaines du vivant peuvent bénéficier des bienfaits de la génodique, faudrait-il que députés et sénateurs écoutent une musique du type de celle qui guérit les vignes atteintes d'esca pour éviter qu'ils légifèrent et préconisent n'importe quoi dans les domaines agricole, viticole ou entomologique, sous prétexte du réchauffement climatique, sans même faire la différence, sans doute, entre engrais pour (ou contre) les plantes et amendements pour (ou contre) les sols ?
LA MUSIQUE, probablement sans aucun effet toxique sur les souches bactériennes environnementales, ces oubliées, est-elle imaginable contre tous ces produits phytopharmaceutiques, matières fertilisantes et supports de culture, adjuvants, produits mixtes et mélanges ?
Ou bien n'est-elle qu'UN RÊVE contre des cauchemars déjà existants couverts par des autorisations de mise sur le marché (AMM) ou des permis de commerce parallèle (PCP) dont le commun des mortels, désireux de prendre connaissance, pour chaque produit phytopharmaceutique, des informations mises à jour disponibles sur le site de l’ANSES (rubrique relative aux décisions d’AMM/PCP) n'a pas le droit d'accéder au répertoire demandé. Soit il n'y a pas de document index soit le répertoire est protégé !?
Et pour cause ! La LOI n° 2025-794 du 11 août 2025 visant à lever les contraintes à l'exercice du métier d'agriculteur vient d'être promulguée.
La loi Duplomb met-elle notre santé en danger ?
Alerte sur les pesticides
(graines enrobées, One Health mais Nature malade et extinction des espèces, etc...)
2024
Une épithète spécifique défraye la chronique : caffra !
2022
Septembre 2022
Tonnerre, 17 août 2022
Hedera helix L., 1753 et Clematis vitalba L., 1753
2020
Ce Printemps 2020 particulièrement confiné nous incite à relire un des livres de Rachel Carson (1907-1964) intitulé Printemps silencieux.
Avril 2020
Les Orchidées (de la famille des Orchidaceae) ont fait leur apparition
Ophrys bourdon
et les Orchis purpurea côtoient Primula veris
23 avril 2020 - Photo © Claire Martin-Lucy
15 avril 2020 - Photo © Claire Martin-Lucy
Mars 2020
C'est le moment de découvrir Corydalis solida
15 mars 2020 - Photo © Claire Martin-Lucy
2019
Décembre 2019
Bien que très rare dans l'Yonne,
Beta vulgaris, la betterave sauvage,
une Amaranthaceae de la sous-famille des Betoideae,
nous rappelle que la plupart des végétaux produisent au moins
trois sucres différents : fructose, glucose et saccharose.
Une occasion pour, parallèlement à la botanique, découvrir le sucre.
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Que de vie sous les feuilles mortes en décembre.
Novembre 2019
Le mot du mois de novembre : cynorrhodon.
18 novembre 2019 - Photo © Claire Martin-Lucy
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