Les inflorescences
Tous les Angiospermes ne fleurissent pas avec une unique fleur solitaire comme la petite pervenche, la tulipe des bois ou le coquelicot.
C'est pourquoi on nomme inflorescences les modes de groupement des fleurs sur leurs tiges.
Il existe plusieurs types d'inflorescences qui peuvent être en position latérale ou terminale sur une tige et qui sont :
Cependant, pour un botaniste amateur, la force des habitudes et le cloisonnement des connaissances rendent difficile et laborieuse une méthode de description des inflorescences.
Et le diagramme floral et la formule florale, respectivement d'August Wilhelm Eichler (1830-1887) et de Franz-Peter Cassel (1784-1821) finissent par sembler incontournables, surtout à l'ère du traitement automatique de la présentation des fleurs. (Des mots comme anthèle et sertule ne seraient-ils pas en fait synonymes si on ne s'attache qu'à parler de leurs pédoncules ? Quelles sont exactement leurs ressemblances et leurs différences ?)
De prime abord, une parfaite cohérence du vocabulaire des inflorescences ne semble pas encore exister qui permettrait à tout le monde de s'y retrouver... mais la modélisation informatique et la botanique algorithmique vont sans doute y arriver, surtout pour les plantes herbacées.
C'est pourquoi on nomme inflorescences les modes de groupement des fleurs sur leurs tiges.
Il existe plusieurs types d'inflorescences qui peuvent être en position latérale ou terminale sur une tige et qui sont :
- des inflorescences indéterminées (les axes de l'inflorescence n'ont pas de fleur terminale) :
anthèle, capitule, corymbe, grappe, racème et panicule, épi, épillet et chaton, ombelle et sertule, spadice... - des inflorescences déterminées (une fleur terminale se trouve au bout de l'axe de l'inflorescence) :
cyme bipare, cyme unipare hélicoïde, cyme unipare scorpioïde, cyme capituliforme, glomérule, verticillastre, cyathe... - des inflorescences composées : corymbes de capitules, grappe de petits épis, panicule d'épillets, thyrse...
Cependant, pour un botaniste amateur, la force des habitudes et le cloisonnement des connaissances rendent difficile et laborieuse une méthode de description des inflorescences.
Et le diagramme floral et la formule florale, respectivement d'August Wilhelm Eichler (1830-1887) et de Franz-Peter Cassel (1784-1821) finissent par sembler incontournables, surtout à l'ère du traitement automatique de la présentation des fleurs. (Des mots comme anthèle et sertule ne seraient-ils pas en fait synonymes si on ne s'attache qu'à parler de leurs pédoncules ? Quelles sont exactement leurs ressemblances et leurs différences ?)
De prime abord, une parfaite cohérence du vocabulaire des inflorescences ne semble pas encore exister qui permettrait à tout le monde de s'y retrouver... mais la modélisation informatique et la botanique algorithmique vont sans doute y arriver, surtout pour les plantes herbacées.
(Les illustrations ci-dessous ne sont pas toutes à la même échelle.)
Inflorescences indéterminées
dites également indéfinies ou sympodiales
Anthèle | Inflorescence proche de l’ombelle, dans laquelle les pédoncules floraux partent à peu prés d’un même point tout en ayant des longueurs très différentes. Elle peut être simple ou irrégulière. |
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Capitule | Inflorescence formée par un plateau élargi, plat ou bombé, entouré d'un involucre de bractées, le réceptacle. En son centre et à sa périphérie le plateau présente des fleurons (ou fleurs tubulées) et/ou des demi-fleurons (ou fleurs ligulées) serrés les uns contre les autres et donnant l'impression d'une seule fleur. |
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Corymbe | Inflorescence dont les fleurs pédonculées partent à des hauteurs différentes de leur axe mais parviennent au même niveau. |
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Grappe | Inflorescence indéfinie formée d'un axe central allongé qui porte des fleurs dont les pédicelles sont de longueur à peu près constante. Les grappes peuvent être pendantes comme chez les Fabaceae, unilatérales comme chez les digitales, etc. Et contrairement à ce que dit le langage courant, les fleurs de vigne ne sont pas en grappe, mais en thyrse. |
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Racème | Grappe... ... dont les fleurs se trouvent à l'extrêmité seulement de l'axe qui les porte. |
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Panicule |
Une panicule est une inflorescence très ramifiée, comme une grappe, parfois souple et retombante. Ses fleurs sont pédonculées (ont une "queue"), contrairement à celle d'un épi dont les fleurs sont sessiles. Ses axes latéraux, insérés à plusieurs niveaux, sont de plus en plus courts du bas vers le haut, ce qui lui donne un aspect pyramidal. |
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Épi | Inflorescence formée d'un axe portant des fleurs sessiles. L'épi d'une Poacée est une inflorescence plus complexe formée d'épillets. |
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Épillet | Inflorescence élémentaire des végétaux de la famille des Poaceae, l'épillet peut consister en une seule fleur. |
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Chaton | Épi formée de très petites fleurs car n'ayant ni pétales, ni sépales. Les chatons peuvent être mâles (leurs fleurs ne sont que des étamines) ou femelles (leurs fleurs sont réduites aux pistil et stigmates). Leur axe a généralement la souplesse de la queue d'un chat. |
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Ombelle | Inflorescence dont les pédoncules floraux partent tous du même niveau de son axe, comme les baleines déployées d'un parapluie ou d'un parasol, lorsqu'il s'agit d'une ombelle simple et qui a des ombellules lorsqu'il s'agit d'une ombelle composée. |
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Sertule | Inflorescence dont les pédoncules floraux, de tailles diverses, partent tous du même niveau de leur axe. Photo de Jonathan |
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Spadice | Épi florifère d'une Araceae qui se présente naturellement entouré d'une spathe. |
Inflorescences déterminées
encore nommées définies ou monopodiales
Cyme bipare |
Inflorescence qui présente un axe primaire avec deux bractées qui se termine par une fleur interrompant sa croissance et deux axes secondaires ayant chacun un axe primaire et deux bractées. |
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Cyme unipare hélicoïde | Une inflorescence avec des ramifications poussant alternativement d'un côté et de l'autre de la tige et des fleurs se trouvant à l'opposé d'une bractée. |
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Cyme unipare scorpioïde | La courbe de cette inflorescence est due au fait que ses ramifications successives se produisent toutes du même côté de la tige et que toutes les fleurs se trouvent à l'extérieur. |
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Cyme capituliforme | Sa fleur terminale fleurit la première |
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Cyme hélicoïde en éventail | Nommée rhipidium par les botanistes, c'est l'inflorescence de certaines Iridaceae comme par exemple Bobartia robusta, une fleur sud-africaine décrite par John Gilbert Baker (1834-1920). | |
Glomérule | Un glomérule est une cyme en boule à fleurs sessiles. On peut en trouver plusieurs sur un même axe. |
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Verticillastre | Un verticillastre est formé de cymes opposées et sessiles. On le trouver chez de nombreuses Lamiaceae. |
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Cyathe | Coupe formée par des bractées soudées contenant toujours des glandes nectarifères et des inflorescences minuscules, apétales et unisexuées : mâles réduites à leurs seules étamines et regroupées dans le réceptacle autour d'une seule fleur femelle dont l'ovaire, supère et pédicellé, est souvent visible hors du cyathe avant de devenir une capsule. |
Inflorescences composées mixtes
Corymbes de capitules | Inflorescence composée de capitules dont les pédicelles et les pédoncules partent à des hauteurs différentes de la tige. Les capitules de ces corymbes peuvent avoir - des fleurons tous tubulés - ou des fleurons tubulés et ligulés |
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Thyrse | Un thyrse est une inflorescence composée d'un axe principal indéterminé (grappe) duquel partent des branches latérales déterminées (cymes). On peut le définir également comme étant une inflorescence composée mixte. |
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Grappe d'ombelles | Cette inflorescence est composée d'un axe principal indéterminé (grappe) duquel partent des inflorescences en ombelles comme dans le cas du lierre, Hedera helix. |
DES INFLORESCENCES AUX FRUITS
(Mooc botanique Tela Botanica)