Utriculaire citrine, utriculaire élevée,
grande utriculaire
Utricularia australis R.Br., 1810
Famille des Lentibulariaceae

Ordre des Lamiales
Lamiids / Asterids / Pentapetalae / Eudicotyledons

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23 juillet 2020 - Photo © Jean YGNARD
Près des berges et au "large" de l'étang communal de Pont-sur-Yonne,
peuplement dont les fleurs émergent de l'appareil végétatif beige grisâtre
flottant juste sous la surface.

UTRICULARIA australis R.Br.
Utriculaire citrine, utriculaire élevée, grande utriculaire

Dans l'Yonne

  • Assez commune dans les milieux humides.
  • Mode de vie : vivace.
  • Période de floraison approximative :
    Juin-Juillet-Août.
  • Habitat : Fossés, étangs, eaux stagnantes chaudes, canaux.
  • Tailles : 50 à 150 cm   15 à 18 mm, en grappe de 3 à 10 fleurs.

Origine supposée des noms

Synonymie récente

  • Utricularia neglecta Lehm.,1828

Détails caractéristiques

  • Sans racines, c'est donc une plante arhize pouvant être nommée arhizophyte.
  • Tige et rameaux flottants.
  • C'est une plante carnivore chlorophylienne (comme toutes les Angiospermes carnivores *) et peut-être même mangeuse d'algues. Ses fines feuilles sont parsemée de vésicules absorbant l’insecte qui est pris dans un piège ultra rapide, comme nous le montre si bien la vidéo de Philippe Marmottant.
  • Elle se reproduit soit par ses graines soit par ses turions (ou hibernacles) qui lui permettent de résister à l'Hiver et qui, au début du Printemps, se remplissent de gaz dissouts dans l'eau et remontent petit à petit à la surface pour former de nouvelles plantes qui fleuriront.
  • Il arrive fréquemment qu'Utricularia australis soit accompagnée de Lemna minor L., 1753, la petite lentille d'eau, et Lemna trisulca L., 1753, la lentille d'eau à trois sillons, espèces, présentes dans l'Yonne, de la famille des Araceae en Botanique et de l'Ordre des Lemnetalia en Phytosociologie.


Près des berges de l'étang communal de Pont-sur-Yonne, 23 juillet 2020
Photo © Jean YGNARD

Nombre d'espèces icaunaises dans le genre

  • UTRICULARIA : avec U. minor qui existerait dans un lieu unique (Saint-Léger-Vauban) au sud du département.
    C'est la forme inférieure de sa corolle qui différencie Utricularia australis ci-dessus d'Utricularia vulgaris qui peut également se trouver dans l'Yonne.