Dans l'Yonne
- Commun.
- Mode de vie : vivace.
- Période de floraison : Mai-Juin-Juillet.
- Habitat : Friches, cultures, le long des voies ferrées et des chemins clairs.
- Tailles :
20 à 50 cm
fertile : 5 à 9,5 mm et stérile : 6 à 25 mm
Origine supposée des noms
Leur signification n'est souvent que symbolique et peut ne pas aider à la détermination
- générique : Leopoldia est un nom de genre ayant eu une histoire un peu compliquée, commencée en 1819 avec William Herbert (1778-1847), passionné par les Amaryllidaceae, qui utilisa le nom de genre Leopoldia à titre provisoire, ce que les botanistes nomme nomen provisorium pour un genre de plante d'Amérique du Sud qu'il nomme par la suite Hippeastrum.
Ce nom aurait été initialement dédié au mari bien-aimé et malheureux de la princesse Charlotte de Galles, décédée en 1817, le futur roi des Belges Léopold Ier.
C'est en 1845 que Filippo Parlatore (1816-1877) propose ce nom qu'il aurait lui dédié à un grand duc de Toscane, Léopold II, nom devenu depuis nomen conservandum, pour un groupe d'espèces qu'il avait séparé du genre Muscari.
- spécifique : comosa, adjectif latin signifiant chevelue.
Synonymie récente
- Muscari comosum (L.) Mill., 1768
Son nom de genre, du grec μόσχος (moschos) et du latin muscus, musc, n'était d'ailleurs pas justifié puisque cette plante ne dégage pas d'odeur particulière.
- Le nom Leopoldia comosa ne semble pas faire encore l'unanimité !
Détails caractéristiques
- C'est une plante dont les bulbes, comestibles, sont cuisinés par certains Italiens sous le nom de lampascioni.
- Ses longues feuilles sont linéaires, de 5 à 15 mm de large.
- La houpe terminale de ses fleurs stériles, qui sont de couleur violette et sur pédicelles de 6 à 25 mm, attire les insectes pollinisateurs.
 15 mai 2011 Vue de dessus
 26 mai 2016
- Ses fleurs fertiles en tubes brunâtres sur pédicelles de 4 à 10 mm (ci-dessous en coupe) peuvent s'auto-polliniser lorsqu'elles sont mal visitées par les insectes ou être sujettes à la gitonogamie, ce que limiterait cependant la présence de ses fleurs stériles selon certains chercheurs en permettant l'attirance vers moins de fleurs fertiles ouvertes sur un même pied. Elles sont riches d'un nectar inodore mais très sirupeux que butinent longuement les abeilles et plus goulument mais plus rapidement les bourdons.
 26 mai 2016


Classification
- C'est la classification APG I qui l'a fait sortir de la famille des Liliaceae pour celle des Hyacinthaceae, mais finalement l'APG III la classe dans les Asparagaceae.
Nombre d'espèces icaunaises dans le genre
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