Dans l'Yonne
- Très commune.
- Mode de vie : vivace.
- Période de floraison : Mai-Juin-Juillet-Août.
- Habitat : Friches, prés un peu humides, chemins le long des champs.
- Tailles :
20 à 60 cm
3 à 4 mm - ?? - 10 mm. Sur une même pied on trouve des fleurs unisexuées mâles et femelles et des fleurs hermaphrodites. C'est donc une plante POLYGAME. Mais pas toujours car il arrive que les fleurs hermaphrodites soient absentes.
Origine supposée des noms
Leur signification n'est souvent que symbolique et peut ne pas aider à la détermination
- générique : du grec ποτηριον (potirion), nom d'une plante citée par Pline ou coupe (à boire).
- spécifique : du latin sanguis, et sorbere, boire, une allusion aux propriétés vulnéraires de la plante.
Synonymies récentes
- Sanguisorba minor subsp. polygama (Waldst. & Kit.) Cout., 1913, pimprenelle polygame, sanguisorbe polygame.
- Sanguisorba minor subsp. balearica (Bourgau ex Nyman) Muñoz Garm. & C.Navarro, 1998, pimprenelle muriquée.
Détails caractéristiques
- Son épi contracté est formé de fleurs :
inférieures mâles, intermédiaires bisexuées (c'est-à-dire hermaphrodites), supérieures femelles sans pétales.

Étamines jaunes et courtes des fleurs hermaphrodites, stigmates rouges des fleurs femelles et longues étamines des fleurs mâles

Avigny, le 19 mai 2018
 Cravant, route de Vincelottes - 27 mai 2019
- C'est une exception parmi les Rosaceae car certaines de ses fleurs ont une pollinisation anémochore alors que les autres sont pollinisées comme de coutume par les insectes..
- Feuilles imparipennées de 5 à 17 folioles arrondies-dentées
 Avigny, le 19 mai 2018

- Ses fruits réticulés permettent de ne pas la confondre avec la sous-espèce balearica qui a des fruits à 4 côtes nettement ailées et à 4 faces munies de crêtes dentées.
Nombre d'espèces icaunaises dans le genre
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Ne pas confondre Poterium sanguisorba avec :
Sanguisorba officinalis, la grande Pimprenelle,
pouvant atteindre 1 m de haut, plante entière inscrite à la liste A de la Pharmacopée française en raison de ses propriétés hémostatiques grâce aux tanins de ses racines, et dont les feuilles comme vous le voyez ci-dessous présentent des dents très régulières...
 13 mai 2013 en Seine-et-Marne
La pollinisation de cette grande Pimprenelle s'effectue grâce aux insectes et un papillon lui est inféodé, Phengaris nausithous, l'Azuré des paluds qui, dans l'Yonne, semble avoir disparu de même que les colonies de Myrmica rubra qui fournissaient à ses chenilles la nourriture nécessaire à leur croissance.
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