Pétasite hybride,
chapeau du diable
Petasites hybridus (L.) G. Gaertner, B. Meyer & Scherb., 1801
Tribu des Senecioneae - Sous-famille des Asteroideae
Famille des Asteraceae (Compositae)

Ordre des Asterales
Campanulids / Asterids / Pentapetalae / Eudicotyledons

 Pour en savoir plus

PETASITES hybridus (L.) G. Gaertner, B. Meyer & Scherb.
Pétasite hybride, chapeau du diable

 Dans l'Yonne

  • Assez rare.
  • Mode de vie : vivace.
  • Plante poussant en colonies.
  • Période de floraison approximative :
    Mars - Avril.
  • Habitat : Bords de ruisseaux.
  • Tailles : 15 à 30 cm
  •  Inflorescences :
    en capitules de fleurons tubulés groupés en panicules de tailles variables selon que les fleurons sont surtout
     ou  ou 

 Origine supposée des noms

  • générique : du grec πέτασος (petasos), chapeau à bord plat porté par les voyageurs, un des attributs traditionnels du dieu grec Hermès, une allusion à la forme des feuilles.
  • spécifique : Linné l'avait nommé Tussilago hybrida, nom qui est pour les botanistes un basionyme.
    « Jamais personne, depuis Linné, n'a admis l'hybridité de ce Petasites » pouvait-on lire en 1883 dans les comptes rendus des séances de la Société botanique de Lyon. Alors pourquoi Gaertner, Meyer & Scherbius ont-ils conservé ce terme plutôt que d'employer celui de dioïque ? Peut-etre parce que les capitules sont en fait plus ou moins mâles ou plus ou moins femelles et présentent également des fleurons hermaphrodites.
  • Ses noms français vernaculaires sont nombreux : herbe aux chapeaux, herbe aux teigneux, herbe à la peste... pétasite officinal.

 Synonymies connues

  • Tussilago petasites et T. hybrida L., 1753.
  • Petasites officinalis Mœnch., 1794 (c'est une plante aux vertus médicinales utilisée depuis très longtemps)

 Détails caractéristiques

  • Plante rhizomateuse.
  • Sa tige creuse portant des écailles se dresse avant l'apparition de ses feuilles.
  • Ses 5 étamines aux anthères soudées.
  • Ses grains de pollen sont de taille moyenne.
  • Ses fruits sont des cypsèles avec pappus.
  • Rhizomes, racines et feuilles contiennent des sesquiterpènes (pétasine et isopétasine). Mais les chimistes en extraient également des alcaloïdes pyrrolizidiniques, des flavonoïdes, des huiles essentielles et des tannins.

 Généralités

  • Classiquement, c'était une Corymbifère.


Ru de Vachy - 25 mars 2017 - Photo © Daniel Bourget

 Nombre d'espèces icaunaises dans le genre