Écuelle d'eau,
herbe aux patagons
Hydrocotyle vulgaris L., 1753
Famille des Araliaceae

Ordre des Apiales
Campanulids / Asterids / Pentapetalae / Eudicotyledons

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Villefranche, étang de la Ricardière, 21 mai 2018
Photo © Daniel Bourget

HYDROCOTYLE vulgaris L.
Écuelle d'eau, herbe aux patagons,
mais également :
hydrocotyle commune, herbe aux grenouilles

Dans l'Yonne

  • Plante herbacée assez rare à l'état sauvage, pendant longtemps considérée comme une Apiaceae, alors qu'elle est de la même famille que le lierre, celle des Araliaceae.
  • Mode de vie : vivace.
  • Période de floraison approximative :
    Juin-Juillet-Août-Septembre.
  • Habitat : Queues des étangs, prairies tourbeuses.
  • Tailles : 10 à 20 cm
     sans sépales, avec des pétales de ±1 mm.
  • C'est une monocotylédone.

Origine supposée des noms

  • générique : du grec υδρό (hydró), eau, et κοτύλη (kotýlè), écuelle, creux. C'est une plante à feuilles peltées en forme d'écuelle.

  • Son nom français d'herbe aux patagons lui viendrait (du temps où on la prenait pour une ombellifère) de la forme et de la taille de ses feuilles, rondes mais irrégulières et creuses, mais ses fruits semblent eux aussi avoir quelque ressemblance avec une pièce de monnaie, le


Détails caractéristiques

  • Ses tiges rampantes donnent une racine à chaque noeud lui permettant de coloniser rapidement les sols dénudés.
  • Ses feuilles peltées, sont sinuées et crénelées, mais pas toujours entières. Elles ont de longs pétioles glabre à la base mais recouverts de fines soies dans leur partie haute.
    Comestibles pour certains, elles auraient une odeur de carotte au froissement (souvenir des Apiaceae ?).

Ci-dessous, près d'elle une grenouille verte comestible :
Pelophylax kl. esculentus (Linnaeus, 1758)


Villefranche, étang de la Ricardière, 21 mai 2018
Photos © Daniel Bourget

  • Ses fleurs, minuscules, poussent en ombelles. Elles peuvent être blanches ou rosées, certainement autogames, avec 5 étamines très petites et des anthères qui mûrissent successivement au même niveau que les stigmates qui, eux, deviennent réceptifs avant que la dernière des anthères ne libère son pollen.
  • Son fruit, schizocarpe, glabre et un peu plus large que long, ne mesure pas plus de 2 mm et, comme l'écrit Lamarck dans le Tome III de son Encyclopédie méthodique : se partage non transversalement comme le dit Linné, mais dans sa longueur, en deux semences semi-orbiculaires.

  • Rare dans l'Yonne à l'état sauvage, c'est aussi une plante d'aquarium et donc probablement cultivée pour cet usage.

Nombre d'espèces icaunaises dans le genre

  • HYDROCOTYLE : 1.