CREPIS sancta (L.) Bornm. Crépide de Nîmes, crépide sacrée, crépis sacré
Dans l'Yonne
Peut-être encore assez rare.
Mode de vie : annuel.
Période de floraison approximative : Avril-Mai.
Habitat : Bord de chemin.
Tailles : 5 à 30 cm 10 à 15 mm, avec uniquement des demi-fleurons (fleurs toutes ligulées).
Origine supposée des noms
générique : Crepis était déjà son nom de genre lorsqu'elle fut décrite par Antoine Gouan en 1773 à Nîmes, nom qu'il fit suivre alors de l'épithète nemausensis.
spécifique : adjectif déjà employé par Linné en 1756 dans ses Centuria I.-[II.] plantarum. Du latin sanctus, -a, -um, saint, une allusion à la Palestine (Terra Sancta) où cette plante avait été trouvée par Frédéric Hasselquist (1722-1752) et que Linné avait nommée Hieracium sanctum, nom désormais devenu basionyme.
Détails caractéristiques
Sa racine pivotante.
Route de Champs à Bailly, 4 avril 2023
Sa rosette de feuilles basales poilues, sinuées-dentées et à pétiole ailé, présentant ses boutons floraux encore acaules au réceptacle muni de soies raides.
Route de Champs à Bailly, 4 avril 2023
Ses tiges pubescentes dressées mono- ou polycéphales.
Ses fleurs jaunes en capitules se penchant après la floraison. Leurs pédoncules sont glanduleux. Leurs grains de pollen sont petits.
C'est une plante hétérocarpe puisque ses fruits sont des cypsèles de taille et de forme différentes selon qu'elles se trouvent - à la périphérie des capitules : les plus lourdes, ovales-applaties, sans pappus et se dispersant à courte distance et même souvent à ses pieds - au centre des capitules : avec pappus à soies filiformes et plus fines, se dispersant par le vent.