Chélidoine grande éclaire,
herbe aux verrues, herbe aux boucs
Chelidonium majus L., 1753
Sous-famille des Papaveroideae
Famille des Papaveraceae

Ordre des Ranunculales
Magnoliopsida pour Catalogue of Life / Mesangiospermae pour Lifemap

   Pour en savoir plus
  

CHELIDONIUM majus L.
Chélidoine grande éclaire, herbe aux verrues,
herbe aux boucs

Dans l'Yonne

  • Très commune.
  • Mode de vie : vivace.
  • Dissémination : myrmécochore ou anthropocore.
  • Période de floraison approximative :
    Avril-Mai-Juin-Juillet-Août-Septembre.
  • Habitat : Décombres, vieux murs et, à l'ombre, sols riches en azote.
  • Tailles : 20 à 40 cm   ± 10 mm.

Origine supposée des noms

  • générique : du grec χελιδόν (chelidôn), hirondelle (fleurit toute la saison des hirondelles).

 L'hirondelle de fenêtre   De la boue pour les hirondelles

  • spécifique : Linné voulait sans doute la distinguer par sa taille des trois autres Chelidonium qu'ils avaient nommés et qui ont depuis lors changé de noms : C. corniculatum devenu Glaucium corniculatum, C. glaucium désormais nommé Glaucium flavum et Chelidonium hybridum renommé Roemeria hybrida.

Détails caractéristiques

  • Son latex jaune contient
    • des protéases qui lui permettent d’être un remède contre les verrues, riches en cette protéine qu'est la kératine, et
    • comme toutes les autres parties de la plante, des alcaloïdes vénéneux mauvais pour le foie.
  • Son odeur particulière est considérée comme désagréable, voire vireuse.
  • Ses feuilles s'ouvrent lentement.


Dans une rue de Courbevoie (Hauts de Seine), 24 mai 2021

Décrites par Eugène Viollet-le-Duc, elles sont profondément pinnatifides, à folioles ovales, à dents et lobes arrondis ; leur faisceau fibreux est accusé, épais ; les stipules latérales développées. L'architecte donne plus de détails que les botanistes d'antan comme Linné nous le montre à la page 505 de son Species plantarum

  • Ses fleurs ont un pistil nettement plus long que les étamines ce qui favorise leur pollinisation croisée grâce aux insectes leur apportant des grains de pollen d'autres fleurs sans que le pollen de leurs propres étamines puisse atteindre leur pistil. Cette séparation spatiale forme une barrière physique : on la nomme herkogamie.
  • Ses fruits sont des capsules bivalves allongées de ± 3 cm de long, contenant de petites graines. Leur déhiscence est longitudinale, les deux valves s'ouvrent de bas en haut et tombent, ne laissant que le cadre placentaire qui, rapidement, se déforme.


Lucy-sur-Cure, 16 juin 2019

  • Le tégument des graines est ornementé d'un élaïosome blanc attirant les fourmis qui assurent leur dispersion, une dispersion que les naturalistes nomment myrmécochorie.

Nombre d'espèces icaunaises dans le genre

  • CHELIDONIUM : 1.