Stellaire intermédiaire,
mouron des oiseaux, morgeline
Stellaria media (L.) Vill., 1789
Sous-famille des Alsinoideae
Famille des Caryophyllaceae

Ordre des Caryophyllales / Pentapetalae / Eudicotyledons

   Pour en savoir plus
  


Courbevoie, 11 avril 2023
Les anthères des étamines et leur déhiscence.


Bazarnes, 22 mars 2019

STELLARIA media (L.) Vill.
Stellaire intermédiaire, mouron des oiseaux, morgeline
Une Caryophyllacée (ex-Dianthacée),
à ne pas confondre avec 2 Primulacées nommées "mouron",
une bleue et une rouge.

Dans l'Yonne

  • Très commune.
    C'est une plante pionnière souvent qualifiée d'adventice.
  • Mode de vie : annuel.
  • Période de floraison approximative :
    Toute l'année.
  • Habitat : Cultures, décombres, aime l'azote.
  • Tailles : 5 à 50 cm   ± 5 mm.

Origine supposée des noms

  • générique : du latin stella, étoile, une allusion à ses 5 pétales bifides et rayonnant comme une étoile.
  • spécifique : media, sans doute parce qu'elle est plus petite que la Stellaria neglecta et plus grande que la Stellaria pallida.

Détails caractéristiques

  • C'est une plante très variable.
  • Ses tiges sont rondes avec des poils dont la disposition forme comme une raie de cils longs.
  • Ses feuilles sont simples et opposées, les inférieures pétiolées à la base, les supérieures sessiles.
  • Absence de stipules et sépales libres formant un calice velu ou non.
  • Sa corolle présente 5 pétales blancs très échancrés. Le nombre des étamines est variable (de 3 à 8 ou plus) et la déhiscence de leurs anthères rouges a lieu pendant ou peu après l'ouverture de la corolle. Le pistil présente 3 styles rapprochés dont les stigmates vont être touchés par les anthères afin d'effectuer une autopollinisation avec des grains de pollen aux curieuses apertures.

  • Ses graines, libérées à maturité par une capsule de 3 à 5 mm, sont ornementées et plus ou moins bosselées. Elles sont recherchées par les oiseaux et, semble-t-il, les poules, d'où son nom de morgeline (adaptation d'une expression latine du Moyen-Age : morsus gallinae, morsure de poule, selon les étymologistes).


Dans une rue de Toucy, 12 avril 2014

  • C'est une plante qui contient des saponines et des flavonoïdes comme la rutine (un pigment) et la génistéine (un phytoestrogène).

Petite histoire :

Nombre d'espèces icaunaises dans le genre