Renouée du Japon
Reynoutria japonica Houtt., 1777
Sous-famille des Polygonoideae
Famille des Polygonaceae

Ordre des Caryophyllales / Pentapetalae / Eudicotyledons

   Pour en savoir plus
  

Une plante considérée comme invasive
mais dont racine, feuille, jeune pousse, tige et graine
sont autorisées dans les compléments alimentaires
selon un Arrêté du 24 juin 2014.


Ne croyez pas qu'il soit simple de vouloir en finir avec les plantes
lorsqu'elles sont considérées comme invasives !
Reynoutria japonica en est un bel exemple.

REYNOUTRIA japonica Houtt.
Renouée du Japon

Dans l'Yonne

  • Commune,
    à la suite de son introduction en Europe dans la première moitié du XIXe siècle par Philipp Franz von Siebold (1796-1866), sa multiplication ayant toujours été facile.
    Elle est désormais très mal aimée et considérée comme INVASIVE, notamment à Avallon et dans le parc du Morvan où il est question d'en finir avec elle et ses grandes monocultures clonales.
  • Vivace par ses rhizomes.
  • Dissémination : hémérochore.
  • Période de floraison approximative :
    Juin-Juillet-Août-Septembre-Octobre.
  • Habitat : jardins, bord des chemins et des rivières.
  • Tailles : 90 à 180 cm
  •  3 mm, femelle ou hermaphrodite mais jamais mâle.
  

Origine supposée des noms

  • générique : fleur dediée à Charles de Saint-Omer, seigneur de Reynoutre (1533–1569) dans les anciens « États de par-deçà » des ducs de Bourgogne tombés aux mains de Charles Quint. Naturaliste fortuné du XVIe siècle, il était l'ami de Mathias de l'Obel (Lobelius), botaniste flamand, qui disait de lui que, grand amateur de fleurs, il n'avait jamais été avare pour les faire dessiner.
  • spécifique : elle est originaire de l'Asie orientale.
  • Le lectotype de Reynoutria japonica Houtt. se trouve dans l'herbier du Japon de Martinus Houttuyn (1720–1798).

Synonymie récente

  • Polygonum cuspidatum Siebold & Zucc., 1846.
  • Fallopia japonica (Houtt.) Ronse Decr., 1988


Quarré les Tombes, Forêt au Duc, 7 septembre 2009

Détails caractéristiques

  • Ses rhizomes peuvent atteindre 15 à 20 m de long et pénétrer dans le sol jusqu’à 2 ou 3 m de profondeur.
  • Son port buissonnant, ses tiges creuses.
  • Ses fleurs qui ne sont pas toutes hermaphrodites car c'est un plante gynodioïque, certains pieds ne portant que des fleurs femelles, d’autres que des fleurs hermaphrodites mais il n’y a jamais de fleurs uniquement mâles. Le premier plant qui a été introduit par von Siebold était un individu femelle qui constitue aujourd’hui très probablement le plus grand clone végétal femelle de la planète.
  • Ses akènes ailés flottant facilement.
  • Plante herbacée très envahissante dont l'opportunisme la fait considérer comme invasive.
  • C'est également un plante mellifère, et au mois d'octobre ses fleurs constituent, pour les abeilles, une des dernières ressources importantes avant l’hiver.

Nombre d'espèces icaunaises dans les genres