Origine supposée des noms
- générique : fleur dediée à Charles de Saint-Omer, seigneur de Reynoutre (1533–1569) dans les anciens « États de par-deçà » des ducs de Bourgogne tombés aux mains de Charles Quint. Naturaliste fortuné du XVIe siècle, il était l'ami de Mathias de l'Obel (1538-1616), botaniste flamand, qui disait de lui que, grand amateur de fleurs, il n'avait jamais été avare pour les faire dessiner.
- spécifique : elle est originaire de l'Asie orientale.
- Le lectotype de Reynoutria japonica Houtt. se trouve dans l'herbier du Japon de Martinus Houttuyn (1720–1798).
Synonymie récente
- Polygonum cuspidatum Siebold & Zucc., 1846.
- Fallopia japonica (Houtt.) Ronse Decr., 1988

 Quarré les Tombes, Forêt au Duc, 7 septembre 2009
Détails caractéristiques
- Ses rhizomes peuvent atteindre 15 à 20 m de long et pénétrer dans le sol jusqu’à 2 ou 3 m de profondeur. Ils en font une plante herbacée très envahissante dont l'opportunisme la fait considérer comme invasive.
- Son port buissonnant, ses tiges creuses.
- Ses fleurs qui ne sont pas toutes hermaphrodites car c'est une plante gynodioïque, certains pieds ne portant que des fleurs femelles, d’autres que des fleurs hermaphrodites mais il n’y a jamais de fleurs uniquement mâles.
Leurs étamines de couleur jaune vif sont proéminentes et leurs anthères produisent un pollen abondant. Elles ont 3 styles filiformes et des stigmates papilleux.
Le premier plant qui a été introduit par von Siebold était un individu femelle qui constitue aujourd’hui très probablement le plus grand clone végétal femelle de la planète.
- Ses akènes ailés flottant facilement.
- C'est également une plante nectarifère attirant de nombreux pollinisateurs (abeilles, papillons, syrphes) et au mois d'octobre ses fleurs constituent pour eux une des dernières ressources importantes de pollen avant l’hiver.
Nombre d'espèces icaunaises dans les genres
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