Dans l'Yonne
- Plante ligneuse dioïque à fleurs unisexuées (ou hermaphrodites incomplètes) et feuillage persistant.
C'est une essence dite d'ombre et qualifiée de « dryade » par les forestiers comme d'autres espèces venant en dernier lors de l’installation d’une forêt, notamment grâce à sa bonne tolérance à l’ombre au stade juvénile et sa faculté de composer ensuite des peuplements vivant longtemps.
- Période de floraison approximative :
Mai-Juin-Juillet-Août-début Septembre.
- Habitat : Haies, bois et forêts non calcaires.
- Tailles :
2 à 10 m
ou ± 6 à 8 mm, de couleur blanche ou blanc-rosé.


Origine supposée des noms
- générique : ilex, était pour les Latins le chêne yeuse.
- spécifique : aquifolium était le nom donné au houx par Pline l'Ancien, déformation d'un mot ayant pour origine l'adjectif latin acer, acris, acre signifiant pointu, perçant et apparemment redevenu à la mode du temps de Macrobe.
- Le mot français houx aurait une étymologie francique.
Divers
- Pendant longtemps, des bouquets de houx servant à ramoner les cheminées,
les ramoneurs furent appelés des houlseurs... mais le houx avait également d'autres utilisations comme par exemple celle, citée par P. Hariot, de faire de la glu avec la deuxième écorce de sa tige.
Une houssaye était un lieu où poussait le houx. Dans l'Yonne on peut encore voir le château de la Houssaye non loin de la forêt d'Othe, à Malay-le-Grand.
 Paris, Jardin Atlantique, 11 août 2021
Détails caractéristiques
- Son bois dense et dur.
- Son dimorphisme foliaire : quelques-unes de ses feuilles ne sont pas piquantes.
- La corolle de ses fleurs à peine soudée.
- Ses fleurs mâles ont des étamines proéminentes autour d'un pistillode et ne donnent bien entendu pas de fruits.

- La dispersion de ses grains de pollen, aux ornementations dites "clavate", s'effectue par le vent (anémochorie) ou les insectes (entomochorie), les fleurs mâles leur offrant pollen et nectar contrairement aux fleurs femelles qui ne produisent que du nectar.
- Ses fleurs femelles ont elles aussi des étamines, mais rudimentaires et avec des anthères avortées, que l'on nomme staminodes, et un large pistil qui donnera une drupe verte puis rouge.


- Ses fruits (rouges à maturité) sont des drupes toxiques pour les humains pouvant contenir jusqu'à 4 noyaux durs renfermant chacun une graine susceptible d'avorter.

- Ces drupes sont mangées par des oiseaux qui dispersent ses graines (ornithochorie) et ses noyaux peuvent être ouverts par des rongeurs.
 3 janvier 2025 - Photo © Claire Martin-Lucy Quarré-les-Tombes, Forêt au Duc.
Nombre d'espèces icaunaises dans le genre
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