Muguet de mai, muguet des bois, amourette Convallaria majalis L., 1753 Sous-famille des Nolinoideae Famille des Asparagaceae Ordre des Asparagales Petrosaviidae / Liliopsida (monocots) / Mesangiospermae
générique : du latin convallis, vallée encaissée, et du grec λείριον (leirion), le lis. C'est le lis des vallées.
spécifique : un j à lire comme un i dans l'adjectif latin, maialis pour faire un rapprochement avec Maia, déesse romaine de la fertilité et du printemps, plutôt qu'avec majalis, l'insulte de "porc châtré"... à moins que, qui sait ?
Détails caractéristiques
Son rhizome grêle et couvert de racines. Il s'allonge dans le sol et se ramifie, mais ses parties les plus anciennes se détruisent et transforment les ramifications en individus autonomes.
Son inflorescence en grappe courte de fleurs blanches en forme de grelot, toutes tournées du même côté et riches en nectar attirant ses insectes pollinisateurs qui y trouvent également des grains de pollen de taille moyenne.
Ses baies à 3 loges de 2 graines jaunâtres.
Comme les digitales et les sceaux de Salomon (Polygonatummultiflorum et odoratum), le muguet renferme dans toutes ses parties une vingtaine de substances toxiques pour les animaux et les humains. Parmi ces substances on trouve la convallamarine, la convallatoxine et la convallarine qui ont un effet sur le cœur et la pression artérielle, raison pour laquelle il ne faut pas en mâchonner les brins ni en croquer ou avaler les baies, et faire attention à ses feuilles même desséchées et surtout ne pas les confondre avec celles de l'ail des ours.
Pour savoir ce qu'en disaient les botanistes d'antan, n'hésitez pas à feuilleter le Tome 33 du Dictionnaire des sciences naturelles de Frédéric Cuvier, pp. 286 à 288.