Dans l'Yonne
- Commun.
- Mode de vie : vivace.
- Période de floraison approximative :
Juillet-Août-début Septembre.
- Habitat : Haies, broussailles, lieux humides à sol argileux, azoté et riche en substances nutritives. Jardins des villes non traitées par les herbicides.
- Tailles :
1 à 5 mètres 4 à 7 cm.
Origine supposée des noms
- générique : Du grec κάλυξ (kálux), coupe, et στέγη (stégē), couverture, pouvant signifier coupe couverte, en référence aux grandes bractées qui recouvrent les sépales.
- spécifique : Sepium, cas génitif pluriel du mot latin sepes, des haies et des clôtures.
Synonymie récente
- Convolvulus sepium L., 1753
- Origine du nom générique : du latin convolvere, s'enrouler. Allusion à la corolle contournée et aux tiges souvent volubiles des plantes de ce genre.
Détails caractéristiques
Son système racinaire, dit partie souterraine par la Pharmacopée française, est inscrit sur sa liste B des plantes médicinales utilisées traditionnellement en l'état ou sous forme de préparation dont les effets indésirables potentiels sont supérieurs au bénéfice thérapeutique attendu.
Ses racines sont fasciculées et ses nombreux rhizomes ramifiés, qui s’étendent à moins de 30 cm dans le sol, sont riches en lectines pour se défendre des animaux susceptibles de les manger. Ils peuvent donc provoquer des symptômes digestifs chez les humains qui, apparemment en faisaient usage, notamment dans le Morvan, "pour ceux qui souffrent du foie" mais "avec circonspection" comme le relatait C. Crosnier. Au XXIe siècle, la plante entière possède un potentiel médicinal important avec un grand nombre de composés connus, dont des flavonoïdes, des coumarines, des dérivés du benzène, des terpénoïdes, des alcaloïdes et de nombreux glycosides intéressant la glycobiologie.
- C'est une plante volubile dont la tige glabre et ramifiée peut atteindre 5 mètres de long. Sa nutation est dextre.
- Ses feuilles sagittées sont glabres sur les deux faces.
- Ses deux bractées foliacées sont ovales-lancéolées.

- La corolle en entonnoir de ses fleurs aux pétales soudés, avec 5 étamines et un stigmate bilobé.

- Ses fleurs se ferment par temps pluvieux, mais elles peuvent s'ouvrir jour et nuit (notamment au clair de lune) car leur floraison nocturne attire des papillons de nuit pollinisateurs autres que son Sphinx, Agrius convolvuli (Linnaeus, 1758).
 Courbevoie (Hauts de Seine), 19 août 2021 vers 20 heures
Claude Debussy, Nocturnes (1899)
- Son pollen, ci-dessous sur une anthère :

- et là, sur le pistil, à proximité du stigmate :

- Son fruit est une capsule globuleuse contenant des graines de 3 à 5 mm.
- Robert Brown décrivait ainsi ce liseron dans son Prodromus florae Novae Hollandiae et Insulae Van-Diemen, exhibens characteres plantarum :

Nombre d'espèces icaunaises dans le genre
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