Berbéris commun, épine-vinette Berberis vulgaris L., 1753 Famille des Berberidaceae Ordre des Ranunculales Magnoliopsida pour Catalogue of Life / Mesangiospermae pour Lifemap
BERBERIS vulgaris L.
Épine-vinette, berbéris commun
Dans l'Yonne
Arbrisseau assez commun.
Période de floraison : Mai-Juin.
Habitat : Rochers, broussailles, haies sur sol calcaire.
Tailles : 1 à 3 m ± 7 mm. Fleurs jaunes en grappes pendantes.
Origine supposée des noms
Leur signification n'est souvent que symbolique et peut ne pas aider à la détermination
générique : nom de plante déjà connu avant Linné et utilisé par Pierre Belon et Charles de L'Écluse comme l'indique Gaspart Bauhin à la page 454 de son Pïnax, sans oublier Tournefort qui en a même publié une illustration (Tab.385) dans le volume 3 de ses Institutiones rei herbariæ
Ses feuilles caduques, petites, ovales et dentées.
Ses fleurs jaunes en grappes pendantes contiennent nectar et pollen peu après la saison hivernale, attirant les insectes qui permettent leur autopollinisation par un processus particulier, les filets de leurs étamines s'inclinant vers le disque formé par le stigmate.
Ses baies, de couleur rouge vif à maturité, contiennent une à trois petites graines de couleur noire.
Généralités
Plante médicinale au bois jaune. Racine, écorce et feuilles contiennent des alcaloïdes toxiques. Il vaut mieux ne consommer que ses fruits mûrs, des baies commestibles contenant de 1 à 3 graines. C'est également une plante tinctoriale par le pigment basique qu'elle contient, la berbérine.
Au grand dam des agriculteurs et des compagnies de chemin de fer qui en avaient planté le long des voies ferrées, l'épine vinette est l'hôte alternatif de la Rouille noire des Graminées, Puccinia graminis Persoon...
ce que savaient déjà les laboureurs du XVIIIe siècle mais qu'un "physicien agriculteur", comme H. L. Duhamel du Monceau (1700-1782), n'a pas voulu croire puisqu'il écrit dans le Tome Ier de son Traité des arbres fruitiers, 2e édition datant de 1782 :