Dans l'Yonne
- Rare hors des cultures, elle est considérée comme "introduite non établie".
- Mode de vie : annuel.
- Période de floraison approximative :
Mai-Juin-Juillet-Août-Septembre.
- C'est une plante héliophile.
Lac Sauvin-La Jarrie, 1er juin 2019
Un champ bourdonnant d'insectes.
- Habitat : Cultures où elle est utilisée soit comme engrais vert soit comme CIPAN (culture intermédiaire piège à nitrate), jardins proches de ruches, mais il est à noter qu'elle s'adapte à différents types de sols et que l'on peut la trouver subspontanée, comme ci-dessus en 2009 dans une haie.
- Tailles : 80 à 90 cm ± 7 mm.
Origine supposée des noms
- générique : du mot grec Φακελος (fákelos), fascicule, une allusion peut-être à ses racines. Un nom créé par Antoine-Laurent de Jussieu parmi les Borraginées de l'Ordre IX de son Genera plantarum de 1789.
- spécifique : cas génitif latin (complément de nom) avec un -i du mot tanacetum et pluriel en -a du mot de genre neutre folium : feuilles de tanaisie.
Détails caractéristiques
- Ses racines fasciculées.
- Ses feuilles, parfois assez rares, qui ont des poils cystolithiques, présentent une vague ressemblance avec celles de la tanaisie.
- Ses inflorescences en cymes scorpioïdes (qui l'ont fait rejoindre la famille des Boraginaceae, alors que classiquement elle faisait partie des Hydrophyllaceae).
- Les sépales très velus de ses fleurs à cinq étamines plus longues que les deux styles.
- C'est une plante mellifère attirant de nombreux insectes.
- Pollinisateurs : abeilles et syrphes (dont les larves se nourrissent de pucerons), guêpes prédatrices d'insectes nuisibles; bombyles présentant l'intérêt d'être des parasitoïdes.
- Phytophages comme les carabes qui s'en nourrissent, mais qui sont également prédateurs de limaces, escargots, chenilles et pucerons.
- Ses fruits sont de petites capsules contenant 4 graines de ± 3 mm, à photosensibilité négative, au tégument irrégulièrement réticulé.
- Originaire des Etats-Unis d'Amérique et du Nord du Mexique, ses graines ont été introduites en Europe en 1834, envoyées par David Douglas (bien connu grâce au sapin qui porte son nom) sans doute peu de temps avant sa mort tragique sur l’île d’Hawaï.
C'est George BENTHAM (1800-1884), le 17 juin 1834, qui a fait, en latin comme il était d'usage, la première description de cette plante qui ne fut cependant publiée qu'en 1837 :
Nombre d'espèces icaunaises dans le genre
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