Dauphinelle consoude,
dauphinelle des champs,
dauphinelle royale,
pied-d'alouette royale
Delphinium consolida L., 1753
Tribu des Delphinieae - Sous-famille des Ranunculoideae
Famille des Ranunculaceae

Ordre des Ranunculales
Magnoliopsida pour Catalogue of Life / Mesangiospermae pour Lifemap

  Pour en savoir plus  
  

DELPHINIUM consolida L.
Dauphinelle consoude, dauphinelle des champs,
dauphinelle royale, pied-d'alouette royale

Dans l'Yonne

  • Messicole commune il fut un temps, elle semble se raréfier.
  • Mode de vie : annuel.
  • Période de floraison approximative :
    Juin-Juillet-Août-Septembre.
  • Habitat : Moissons, sur sol argilo-calcaire.
  • Tailles : 20 à 40 cm   10 à 15 mm.

Origine supposée des noms

  • générique : Delphinium, vient du grec δελφίνι (delphini), dauphin, une allusion à l’éperon de son sépale supérieur.
  • spécifique : nom latin de cette plante antérieurement à Linné qui la décrit ainsi dans son Species plantarum :

  • Le nom français "Dauphinelle", dérivé du latin, viendrait de Dioscoride en raison de la forme du bouton floral qui ressemblerait à un dauphin.

Synonyme récent

  • Consolida regalis S.F. Gray, 1821.
    Passée, en 1818, dans la section consolida des Delphinium d'A.P.&160;de Candolle, c'est en raison de son carpelle, unique contrairement à ceux des autres Delphinium, que S.F. Gray, pour éviter un tautonyme (Consolida consolida), l'avait renommée Consolida regalis (l'adjectif latin regalis signifiant royal), comme les botanistes d'avant Linné.

Détails caractéristiques


Elle contient des substances vénéneuses dans toutes ses parties, bien que les intoxications soient rares chez les humains, c'est une plante neurotoxique pour plusieurs animaux.

  • C'est une plante presque glabre malgré quelques poils ras et couchés sur sa tige dressée et branchue.
  • Ses feuilles sont de formes variables : les inférieures, disposées en rosette, sont trilobées tandis que les autres, longuement pétiolées, divisées en lanières, sont dites multifides,
  • Son sépale supérieur a un éperon très allongé, souvent de plus de 2 cm.
  • Elle a 2 pétales soudés nectarifères, les nectaires se trouvant à la base des étamines et s'engageant dans l'éperon du sépale, ce que les botanistes nomment périanthe à éperon imbriqué. Ces nectaires attirent les bourdons qui ont des langues, de longueur variable selon l'espèce, mais toutes plus longues que celle des abeilles.
  • N'ayant qu'un seul carpelle, son fruit déhiscent, qui est un follicule puisqu'il ne s'ouvre que par une seule fente, est solitaire et contient des petites graines ridées.

Nombre d'espèces icaunaises dans le genre