Grande ciguë, ciguë tachée
Conium maculatum L., 1753
Conium clade (une tribu ?) / Apioid superclade
Sous-famille des Apioideae
Famille des Apiaceae (Umbelliferae)

Ordre des Apiales
Campanulids / Asterids / Pentapetalae / Eudicotyledons

  Pour en savoir plus    
  

CONIUM maculatum L.
Grande ciguë, ciguë tachée

Dans l'Yonne

  • Assez commune.
  • Mode de vie : bisannuel.
  • Période de floraison approximative :
    Juin-Juillet-Août-Septembre.
  • Habitat : Décombres, bords des chemins.
  • Tailles : 1 à 2 mètres   10 à 20 rayons   3 mm.

Origine supposée des noms

  • générique : Conium était déjà le nom latin de la cigüe chez les Romains.
  • spécifique : maculatum, participe latin du verbe maculare, marquer, tacheter, en raison des tâches rouge vin ou violettes de la partie inférieure de ses tiges.

Détails caractéristiques

 

  • Mortelle et toxique dans toutes ses parties.
    Notamment ses fruits (surtout lorsqu'ils sont verts), des diakènes minuscules, sans bandelettes (vittae en anglais ou en latin), c'est-à-dire sans ces canaux secréteurs d'huiles essentielles, mélanges d'esence et de résines, que l'on trouve au niveau des fruits de la majorité des Apiaceae.
    Leurs ailes ondulées sont par contre une particularité unique chez les Apiaceae. Ce sont des diakènes : ils contiennent donc deux graines.
    Coniine (ou conine) et γ-conicéine, des alcaloïdes, sont parmi ses cinq principaux composés actifs.
    Dans l'Antiquité, les condamnés à mort du peuple grec devaient boire une potion préparée avec, entre autres, les fruits de cette plante. Et la mort de Socrate fut sans doute adoucie par l'addition d'opium à la ciguë, comme l'écrit J.M. Pelt.
Mais... qu'avait réellement bu Socrate ?
Conium maculatum ?
Ou bien Conium divaricatum Boiss. & Orph., 1856 ?

Introuvable dans l'Yonne sous ce nom considéré comme synonyme, qu'en est-il en Grèce ?

Au XXIe siècle, des scientifiques se posent la question et se demandent même, au sujet de Conium maculatum et C. divaricatum, si "leurs profils chimiques distincts et leurs différences morphologiques [...] n'appuiraient pas fortement leur distinction en tant qu'espèces distinctes".

  • Son odeur ammoniaquée très désagréable lorsqu'on la froisse évoque pour certains l’odeur d’urine de souris.
  • Sa tige ronde est creuse, striée et glabre, tachée de pourpre.
  • Ses feuilles sont composées et glabres et ne doivent surtout pas être confondues, de même que ses racines, avec celles d'autres Apiacées comestibles.

Pour en savoir beaucoup plus sur la grande cigüe
consulter le site [Books of] Dante


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Nombre d'espèces icaunaises dans le genre