Dans l'Yonne
- Commun.
- Mode de vie : vivace.
- Période de floraison approximative :
Juin-Juillet-Août-Septembre.
- Habitat : Bord des chemins, friches calcaires, lieux secs et ensoleillés.
- Tailles : 30 à 60 cm
ombelle d'ombellules compacte de 10 à 15 mm.
Origine supposée des noms
- générique :
nom latin déjà employé par Pline et l'agronome Columelle, ainsi que Bauhin et Charles de l'Ecluse avant d'être repris par Linné.
- spécifique : qui pousserait dans les plaines, en latin.
Détails caractéristiques
- Sa racine pivotante peut atteindre 50 cm puis se ramifier en racines secondaires qui peuvent atteindre 2 m et plus de profondeur.
- Ses tiges, par contre, sont courtes, de 3 à 6 cm, et variables en longueur selon que le pied est fertile ou non.
- Les lobes de ses feuilles se terminent pas des épines.
Lucy-sur-Cure, 24 mai 2022
- Ses fleurs à 5 pétales sont pédonculées et réunies en ombelles d'ombellules compactes arrondies, ressemblant à un capitule, et entourées d'un involucre de bractées épineuses.
- Ses fruits ovoïdes sont des diakènes couverts d'écailles acuminées qui présentent la particularité de garder leurs graines soudées (synaptospermie). Et comme la botanique est une science jeune, on parle désormais de virevoltants.
- Le panicaut champêtre peut-être parasité par :
Orobanche amethystea Thuill., 1799, l'orobanche violette, dite également orobanche du panicaut.
Photo © Jean Paul Brulé - 14 juin 2008, sur le site Natura 2000 en Champagne Sénonaise à proximité de Pont-sur-Vanne.
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Cette Orobanchaceae de l'Ordre des Lamiales est assez rare dans l'Yonne. Désormais connue dans tout l’ouest de l’Europe, elle avait été trouvée pour la première fois dans les bois de Boulogne et de Vincennes par Jean-Louis Thuillier (1757-1822) lors de ses herborisations dans la région parisienne que l'on retrouve dans sa Flore des environs de Paris de l'An VII.
Elle mesure de 20 à 50 cm et ses fleurs de 15 à 22 mm aparaissent en juin et juillet. Sa tige simple, violette et luisante explique son nom français d'orobanche violette que Thuillier décrivait à la page 317 de l'ouvrage précité.
Nombre d'espèces icaunaises dans le genre
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