Dans l'Yonne
- Commune.
- Mode de vie : vivace.
- Période de floraison approximative :
Juin-Juillet-Août-Septembre.
- Habitat : Buissons, bord des bois, moissons. Sur terrains calcaires et argileux.
- Tailles : 30 à 80 cm
15 mm dans le cas ci-dessous, mais cela dépend du terrain, de l'exposition, etc... et elle peut atteindre 20 mm.
Origine supposée des noms
- générique : du grec λάθυρος (lathyros), une sorte de pois-chiche.
- spécifique : adjectif latin signifiant "plein de bosses".
Parmi ses nombreux noms vernaculaires en France, Tonnerre lui avait attribué celui de "plusiot".
Détails caractéristiques
- Plante vivace géophyte, elle peut malgré tout être qualifiée de messicole.
- Ses tubercules nommés "macussons", de la taille des radis, sont comestibles et plus riches en protéines que les pommes de terre.
George Sand (1804-1876) le savait qui écrivait, en 1875, dans un de ses Contes d’une grand’mère intitulé Le chêne parlant : «...les tubercules sont gros comme une noisette, un peu âpres quoique sucrés. Les enfants pauvres en sont friands ; c'est une nourriture qui ne coûte rien et que les pourceaux, qui en sont friands aussi, songent seuls à leur disputer. Quand on parle des anciens anachorètes vivant de racines, on peut être certain que le mets le plus recherché de leur austère cuisine était, dans nos pays du centre, le tubercule de cette gesse.»
- Par contre ses graines (des pois poussant dans des gousses), contrairement à ses tubercules, ne sont pas comestibles car elles sont susceptibles d'occasionner une maladie nommée lathyrisme qu'il vaut mieux ne pas contracter à l'ère de la médecine connectée !
- Ses vrilles ont deux folioles ovales, à moins que ce soit ses folioles qui aient une vrille ?
- Ses tiges, souples mais très solides, entrent en compétition avec la végétation environnante qu'elles peuvent étouffer.
- Ses fleurs, en racèmes de ± 5 fleurs, sont zygomorphes avec un calice à cinq lobes, dix étamines et un seul carpelle. Elles sont polinisées par un coléoptère Bruchus affinis Frölich, 1799 dont les larves se nourrissent de ses graines, une relation plante/insecte ambiguë étudiée par V. Labeyrie (1924-2008) et M. Hossaert.
Nombre d'espèces icaunaises dans le genre
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