Seslérie bleue, seslérie blanchâtre
Sesleria caerulea (L.) Ard., 1764 subsp. caerulea
Tribu des Poeae - Sous-famille des Pooideae

Famille des Poaceae

Ordre des Poales
Comelinids / Petrosaviidae / Liliopsida (Monocots) / Mesangiospermae

Pour en savoir plus Autres Poaceae 


Saint-Moré, 9 mars 2018 - Photo © Daniel Bourget

SESLERIA caerulea (L.) Ard. subsp. caerulea
Seslérie blanchâtre, seslérie bleue

Dans l'Yonne

  • Assez commune.
  • Mode de vie : vivace.
  • Période de floraison approximative :
    Mars-Avril.
  • Habitat : Coteaux, rochers calcaires.
    Nous l'avions déjà rencontrée au Bois du parc de Mailly-la-Ville 28 mars 2015 :

  • Taille : 20 à 60 cm.

Origine supposée des noms

  • générique : Giovanni Antonio Scopoli (1723-1788) avait dédié ce genre à Leonardo Sesler, médecin vénitien et Naturae curiosissimo viro, créateur d’un jardin botanique privé riche en espèces rares sur l’île de Sant'Elena.
  • spécifique : un adjectif latin indiquant la couleur de ses glumelles ou des filets de ses étamines.
  • C'est dans son ouvrage intitulé Animadversionum Botanicarum Specimen Alterum, publié en 1764, que Pietro Arduino (1728-1805) décrit et nomme cette graminée.

Synonymie récente

  • Sesleria albicans Kit. ex Schult., 1814, d'où son nom français de Seslérie blanchâtre.


Saint-Moré, 9 mars 2018 - Photo © Daniel Bourget

Détails caractéristiques

  • Ses racines et ses tiges nourrissent un papillon de nuit, La Verdoyante, Calamia tridens (Hufnagel, 1766).
  • Tige peu feuillée et sans noeud de 10 à 45 cm.
  • Son feuillage est coriace et un peu coupant. Feuilles basales longues et mucronées, de 3 à 5 mm de large, comme les avait remarquées Pietro Arduino (1728-1805) dans son Animadversionum botanicarum specimen alterum.
  • Inflorescence en panicule spiciforme.
  • Ses épillets n'ont que 2 à 4 fleurs.
  • Glumes aigües ou mucronées.
  • Glumelle bleuâtre à violet noirâtre, avec 2 dents et 3 petites arêtes ne dépassant pas 1/4 de sa longueur.
  • Elle est pollinisée par des insectes.
  • Supporte une grande amplitude thermique journalière.
  • Poussant en touffes épaisses, elle stabilise les pentes.

Nombre d'espèces icaunaises dans le genre