Dans l'Yonne

• Hépatique à thalle assez commune, facile à reconnaître mais très difficile à bien comprendre en ce qui concerne ses stratégies de vie.
• Souvent dioïque.
• Habitat : Forêts et bois humides. Sur troncs d'arbres (notamment érables, frênes et saules) vivants ou morts mais humides. Également sur tout type de roche.

Carrefour Louis Philippe, Fontainebleau (Seine-et-Marne),
12 décembre 2022 - © Jean YGNARD

Origine supposée des noms

• générique : nom de genre donné par le botaniste italien Giuseppe Raddi (1770-1829) en raison, aurait-il précisé, de son "amitié avec l'excellent graveur et restaurateur de tableaux anciens, M. Giovanni Metzger de Staufen im Breisgau, élève du célèbre M. Raphael Morghen", graveur nommé en fait Johann Baptist Metzger (1771 -1844).
• spécifique : adjectif spécifique précisant que cette hépatique présente un gamétophyte feuillé de forme fourchue.

Pour en savoir plus :

• C'est une hépatique qui n'est pas uniquement corticole.
• Ses rhizoïdes (unicellulaires) sont plutôt longs.
• Anacrogyne, c'est-à-dire dont les archégones ne naissent pas à l'extrémité de la tige feuillées, sa croissance est donc indéterminée quand il s'agit d'individus femelles.
• Son gamétophyte est feuillé et ramifié de manière dichotomique (d'où son nom d'espèce : furcata).

Bois de Champigny, 11 avril 2023 - © Jean YGNARD

• Sa morphologie est très variable et surtout différente selon le sexe, diploïdie oblige.
• Dioïque, ses thalles femelles sont souvent très poilues. Des rhizoïdes clairsemés sont disposés sur le bord et sur la face externe de ces thalles.
• Ses grands thalles mâles, translucides, avec ou sans rhizoïdes et 5-6 anthéridies, présentent une costa très prononcée.

Bois de Champigny, 16 avril 2023 - © Jean YGNARD

• Mais dans la plupart de ses formes elle serait "copieusement gemmipare", c'est-à-dire qu'elle aurait des bourgeons aptes à la reproduire que l'on nomme des propagules asexuées.

Nombre d'espèces icaunaises dans le genre

• METZGERIA: 3.