Dans l'Yonne

• Commune.
• Vivace, subspontanée.
• Période de floraison approximative :
  Juin-Juillet-Août-Septembre.
  
• Habitat : Fossés, ruisseaux, bandes enherbées mais pas dans les prairies entretenues.
• Tailles : 100 cm   10 à 15 mm.

Origine supposée des noms

• générique : du grec γάλα (gala), lait.
  Plante fourragère augmentant la sécrétion du lait des ruminants et également citée dans la pharmacopée traditionnelle comme galactologue.
• spécifique : contenant un ou des principes considérés comme actifs (notamment un alcaloïde, la galégine, des flavonoïdes : le sativan et la médicarpine), plante médicinale.

Détails caractéristiques

• Plante stolonifère.
• Tiges dressées très ramifiées.
• Feuilles composées mucronées dont le pétiole présente des stipules auriculées.
• Inflorescence en longs racèmes simples.
• Fleurs hermaphrodites, zygomorphes, pentamères, dont la pollinisation est entomophile. Les abeilles apprécient son pollen.
• Gousse enflée au niveau de chaque graine.

• Elle peut être toxique pour les ovins et les caprins (est-ce pour cela qu'avant Linné on la nommait Ruta caprariae, rue des chèvres ?) : la plante séchée est la plus dangereuse, 10 % dans un foin entraînent la mort chez des bovins ou des ovins, souvent de façon très rapide après l’ingestion car elle contient des substances dangereuses. La dose toxique est de 4 kg de plante fraîche pour les bovins, 400 g frais ou 100 g secs pour les ovins, voire seulement 40 g secs pour les chevaux.
• Par contre, ses propriétés médicinales sont toujours reconnues et on l'utilise en infusion mais sa consommation ne doit pas se faire de façon prolongée sans l'avis d'un médecin.
  
  
• Elle est actuellement considérée comme ornementale en raison de la diffusion commerciale d'espèces horticoles comme Galega orientalis qui, plutôt de couleur bleue, n'a aucune propriété médicinale.

Nombre d'espèces icaunaises dans le genre

• GALEGA : 1.