Épipactis de Müller Epipactis muelleriGodfery, 1921 Tribu des Neottieae - Sous-famille des Epidendroideae Famille des
Orchidaceae Ordre des Asparagales Petrosaviidae / Liliopsida (Monocots) / Mesangiospermae
Espèce peu commune, pouvant être localement abondante.
Mode de vie : vivace.
Période de floraison approximative : Juin-Juillet.
Habitats variables : Sur sol calcaire plantations claires de hêtres et de charmes, broussailles dans le Chablisien. Sur terrain crayeux pauvre, garennes à genévriers, friches, lisière de bois de pins maigres à Michery.
Taille : 10 à 15 cm
Labelle de 12 à 15 mm.
Feuilles de 5 à 17 cms x 2,5 à 10 cm.
Origine supposée des noms
générique : nom de plante latinisé par Pline l'Ancien, du grec επιπακτις (epipactis), nom de plante employé par Dioscoride qui correspondarait à celui de l'hellébore, varaire ou vérine car ses feuilles ressemblent à celles du varaire ou de la vérine, c'est-à-dire de l'hellébore blanc (Veratrum album).
Ses feuilles alternes sont étroites et à bien prendre en compte pour ne pas la confondre avec E. helleborine qui a des feuilles plus larges et qui fleurit plus longtemps.
Ses fleurs sont très peu ouvertes et pendent comme des cloches en une inflorescence en grappe.
Le labelle des fleurs possède un hypochile brun rougeâtre et un épichile triangulaire plus large que long à pointe rabattue.
C'est une espèce autogame, car sans rétinacle ni clinandre ses pollinies pulvérulentes tombent directement sur le stigmate de ses fleurs dont les ovaires sont pendants, avec un pédicelle torsadé.