TYPHA latifolia L. Massette à larges feuilles, quenouille
Dans l'Yonne
Plante commune, aquatique ou de milieux humides = amphibie.
Mode de vie : vivace.
Période de floraison approximative : Juin-Juillet-Août.
Habitat : Bord des eaux tranquilles.
Tailles : 1,50 m à 2,50 m, mais de très petites fleurs
stériles, que l'on nomme carpodies
staminées avec généralement 2 étamines et des anthères de 3 mm environ.
visible ici également, réduite à ses seuls organes sexuels, minuscules, et donc sans bractéoles, avec un ovaire lancéolé, une tigelle d'environ 4 mm, un style de ± 3 mm et un stigmate lancéolé de ± 1 mm.
Comme l'écrivait Georges Plaisance (1910-1998) en 1985 : Nous passons tels des éléphants sourds, aveugles et brutaux sur un monde lilliputien dont nous ne sentons pas les petites variations, dont nous ignorons les mécanismes profonds.
Origine supposée des noms
générique : du latin, repris du grec par Isidore de Séville, puis par d'autres... dont Linné.
spécifique : adjectif latin formé de latus, -a, -um, large et folium, -ii , la feuille, au pluriel folia.
Détails caractéristiques
Ses rhizomes rampants sont plus courts mais plus nombreux que ceux de T. angustifolia.
Ses tiges qui n'ont jamais de nœuds et qui sont plus courtes que ses feuilles.
Ses feuilles de couleur vert glauque mesurent parfois plus de 2 m.
Plante monoïque, son épi mâle, qui émet des centaines de millions de grains de pollen au Printemps, est beaucoup plus fin et pâle que son épi femelle, de couleur foncée, se trouvant juste au-dessous et contigu à ce dernier (contrairement à celui de T. angustifolia qui est espacé de quelques centimètres).
C'est une plante des zones humides dont les fleurs sont minuscules même si leurs inflorescences se voient de loin.
Ses fleurs femelles sont pollinisées par le vent.
Ses fruits sont des akènes.
Les graines mesurent environ 1,5 mm et sont disséminées par le vent ou tombent à proximité de leur plante mère.
Loin des lieux pollués, c'est une plante comestible et aux usages variés.