Origine supposée des noms
- générique : du grec ancien τράγος (tragos), bouc, et πώγων (pôgôn), barbe, une allusion à ses aigrettes.
- spécifique : qui apparaît et pousse dans les prés.
Détails caractéristiques
- Tiges longues à sève laiteuse et feuilles longues et étroites.
- Demi-fleurons (fleurs ligulées à 5 dents) jaunes polymorphes égalant, ou non, les bractées de l'involucre. Leurs styles traversent les manchons staminaux de couleur marron et montrent leurs stigmates bifides.
- Produisant beaucoup de nectar, c'est une plante qui attire plusieurs insectes pollinisateurs, comme Orellia falcata (Scopoli, 1763), un diptère de petite taille de la famille des Tephritidae, ou Eristalis tenax (Linnaeus, 1758), l'éristale gluante, de la famille des Syrphidae, mais son autofécondation est également possible.
- Ses grains de pollen sont de taille moyenne.
- Ses fruits sont des cypsèles fusiformes de 2 à 2,5 cm de long, quelque peu incurvées et sillonnées longitudinalement de fines crêtes intermédiaires tuberculées. Elles se rétrécissent brusquement en un bec fin et lisse surmonté d'un pappus à nombreux poils plumeux blanchâtres.
 Lucy-sur-Cure, 17 mai 2011 puis Saint-Moré, le 3 juin 2010
Observation
- C'est Tragopogon porrifolius L., le salsifis à feuilles de poireau dit également salsifis du Midi, qui est souvent cultivé pour l’usage alimentaire de ses racines et dont les fleurs sont mauves.
Nombre d'espèces icaunaises dans le genre
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