
Doronic à feuilles cordées,
doronic panthère,
doronic à feuilles en cur
Doronicum pardalianches L., 1753
Tribu des Senecioneae - sous-famille des Asteroideae
Famille des Asteraceae (Compositae)
Ordre des Astérales
Campanulids / Asterids / Pentapetalae / Eudicotyledons
Son calice caractéristique serait très différent
de celui des autres doronics que nous n'avons pas rencontrés



Lucy-sur-Cure, 5 mai 2019

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Réserve du Bois du Parc, Mailly-le-Château, 22 avril 2018
DORONICUM pardalianches L.
Doronic à feuilles cordées, doronic panthère, doronic à feuilles en cœur
Dans l'Yonne
- Assez rare.
- Mode de vie : vivace.
- Période de floraison : Juin-Juillet-Août.
- Habitat : Bois humides, haies, en stations disséminées car cette plante est subspontanée.
- Tailles :
40 à 90 cm 40 à 60 mm.

Les 4 photos ci-dessus © Daniel Bourget
Origine supposée des noms
Leur signification n'est souvent que symbolique et peut ne pas aider à la détermination
- générique : Tournefort employait déjà ce nom sans doute dérivé du persan darunak ou de l'arabeدرونق د
Gaspard Bauhin (1560-1624) également. Et il semblerait même qu'avant eux, Olivier de la Haye, dans un long Poème sur la grande peste de 1348 de 3 600 ocotosyllabes, l'employait déjà dans son parchemin publié en 1425... sous Charles VII, mais sous la forme d'un deronicum entrant, au vers 1350, dans la composition d'un électuaire.
- spécifique : quant à pardalianches, c'est un terme que Pline l'Ancien emploie au sujet de l'aconit dans le livre VIII de son Histoire naturelle traitant de La nature des animaux terrestres : Les barbares vont à la chasse des panthères avec de la viande frottée d'aconit ; c'est un poison : la panthère, dès qu'elle en a mangé, est prise d'étranglement ; aussi quelques-uns appellent-ils cette herbe "pardalianches" (mort aux panthères). Linné pensait-il à autre chose le jour où il a nommé ce doronic qui ne semble pas toxique à ce point et qui pour Littré (1801-1881) jouissait des mêmes propriétés que l'arnica et était cultivé pour cette raison ?
Détails caractéristiques
- Tige plus ou moins pubescente.
- Feuilles supérieures amplexicaules (i.e. embrassantes).
- La soudure de ses étamines au niveau des anthères l'avait fait inclure, il fut un temps, dans la famille actuellement disparue des Synanthérées, mais comme l'indiquent Álvarez Fernández & al. en 2001, son placement parmi les Senecioneae a été proposé par Cassini en 1819 et accepté par la suite par Bentham et Hooker (1873–1876).
- Ses fruits sont des cypsèles.

Nombre d'espèces icaunaises dans le genre
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Dans un jardin abandonné à Courbevoie (Hauts de Seine) - 8 mai 2021
