Dans l'Yonne

• Commune.
• Mode de vie : vivace.
• Période de floraison approximative :
  Avril-Mai-Juin.
  
• Habitat : Haies, lieux herbeux, bords des routes.
• Tailles : 30 à 60 cm    20 mm.

Origine supposée des noms

• générique : du latin stella, étoile, une allusion aux 5 pétales bifides et rayonnant comme une étoile.
• spécifique : le mot holosteon, translittération du grec ὁλόστεον, était pour Pline ce que l'on considère comme étant :
  Holosteum umbellatum L., 1753.
  
  Dans le Tome second, Livre XXVII de son Histoire Naturelle, Pline écrit :
  Coguntur carnes holosteo. Plin. Vulnera quoque conglutinat. nam et carnes coguntur, addita. Selon une vieille traduction : Quand parmi plusieurs pieces de chair on mesle une herbe nommee holosteon, icelles pieces de chair se conglutinent, s'assemblent, s'attachent ensemble.
  • Stellaria holostea a-t-elle de telles propriétés ?
  • Ou bien Linné lui a-t-il trouvé une ressemblance avec l'holosteon de Pline après l'avoir nommée Alsine dans son Hortus cliffortianus ?

  

  • Plus simplement : s'est-il inspiré de Jean Ruel (1474-1537), Mathias de l'Obel (1538-1616) et Gaspard Bauhin (1560-1624) qui avaient employé ce terme avant lui ?

Détails caractéristiques

• Ceux remarqués par Linné :




• Ses racines traçantes visibles ci-dessous, de même que le port et la forme caractérisque de sa tige (quadrangulaire) et ses feuilles sessiles et lancéolées.

• Ses fleurs, au calice glabre avec 5 sépales appliqués sur les pétales bilobés, ont 3 styles et 10 étamines.

• Sa capsule à six valves est globuleuse.

Nombre d'espèces icaunaises dans le genre

• STELLARIA : 8 + 1 subsp.
  (dont les très rares S. neglecta, S. nemorum subsp. nemorum et S. pallida)