Pas-d'âne, tussilage
Tussilago farfara L., 1753
Tribu des Senecioneae - Sous-famille des Asteroideae
Famille des Asteraceae (Compositae)

Ordre des Asterales
Campanulids / Asterids / Pentapetalae / Eudicotyledons

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Photo © Daniel Bourget
Paroy-en-Othe, rue de la Montagne Blanche - 20 février 2018



TUSSILAGO farfara L.
Pas d'âne, tussilage

Dans l'Yonne

  • Très commun.
  • Mode de vie : vivace.
  • Période de floraison approximative :
    Mars-Avril (avant l'apparition des feuilles).
  • C'est une plante mellifère.
  • Habitat : Champs argileux et humides. Terrains forestiers remués.
  • Tailles : 10 à 25 cm   capitules de ± 25 à 30 mm.

Origine supposée des noms

  • générique : du latin tussis, toux, et agere, chasser : dissipe la toux, une des propriétés de la plante.
  • spécifique : farfarum était le nom donné au tussilage par Pline l'Ancien, dit le Naturaliste.

Détails caractéristiques

  • Ses feuilles, cotonneuses sur leur face inférieure, apparaissent après la floraison.
  • Ses tiges ont des écailles pourpres.

  • Son inflorescence jaune est en capitule avec un réceptacle sans écailles ni fibrilles. Les fleurs centrales sont tubulées et les périphériques ligulées, à languette très fine.
  • Ses fruits sont des cypsèles qui s'envolent dès le mois de mai


Près de Saint-Germain-des-Champs, 2 mai 2010

Traditionnellement

  • Ses feuilles, contenant mucilages et tannins, sont utilisées depuis longtemps pour calmer la toux mais sans usage prolongé en raison d'une possible hépatotoxicité, connue des anciens qui de toutes façons ne pouvaient pas extraire, par leurs infusions, les pyrrolizidines qu'elles contiennent, ces APs (alcaloïdes pyrrolizidiniques) incitant malgré tout à la prudence.


Avril 2013

Remarque :
Comme toutes les autres plantes consommées depuis longtemps (sous forme de tisanes ou mastiquées), le tussilage n'est pas l'équivalent des alcaloïdes qu'on en extrait.
Le mieux-être qu'il peut apporter globalement et sans abus, dans une tisanière, n'a rien à voir avec les effets de chacune des substances qu'il contient, éventuellement avalées en gélules ou injectées, car alors plus aucun dialogue moléculaire n'est possible avec nos papilles gustatives et notre mastication n'est plus requise alors qu'elle est une sorte de prédigestion régulatrice.
Cf. Courrier International, n° 1065 du 31 mars au 6 avril 2011,
pages 50 à 54 : Idées - Kultur & Gespenter, Hambourg.

Nombres d'espèces icaunaises dans le genre