Dans l'Yonne

• Commun en Europe.
• Mode de vie : vivace.
• Période de floraison approximative :
  Juin-Juillet-Août.
• Habitat : Friches, bords des chemins. En pieds isolés dans les praries saines ou sèches.
• Tailles : 40 à 80 cm
   16 mm ci-dessus,
  mais la taille des capitules peut varier de 15 à 20 mm

 Origine supposée des noms

• générique : nom latin en raison de la date de sa floraison qui n'aurait pas lieu avant la Saint Jacques. Ce nom de genre a été créé par Tournefort.


Dictionnaire des sciences naturelles de Cuvier et all., tome XXIV, 1822

• spécifique : banal, ordinaire.

 Synonymie récente

• Senecio jacobaea L., 1753 (Senecio venait du latin senex, vieillard, par allusion aux aigrettes blanches des akènes.)
  

 Détails caractéristiques

• Souche courte descendant droit dans la terre (contrairement à J. erucifolia dont la souche est rampante), ce qui lui permet de pousser dans le moindre interstice le long des murs.
• La forme de ses feuilles.
• Ses fleurs ligulées (demi-fleurons) de la circonférence s'enroulent avant leur épanouissement. Leurs grains de pollen sont de taille moyenne.
• Très mellifères, elles attirent de nombreux pollinisateurs dont les abeilles ainsi qu'un grand nombre d'auxiliaires des cultures.
• Ses fruits externes sont des cypsèles glabres tandis que ceux du centre du capitule ont des poils courts dans leurs sillons.
• C'est la plante-hôte de plusieurs papillons de nuit dont Tyria jacobaeae (Linnaeus, 1758).

• Dès les premiers stades de sa végétation, ce séneçon présente (comme d'autres séneçons) un risque pour les chevaux et les bovins en raison des alcaloïdes hépatotoxiques qu'il contient.
  Si les intoxications sont rares au pâturage puisque ces animaux ne le consomment pas en vert, avec l'ensilage le danger augmente, car alors ils ne peuvent pas trier ce qu'ils ingèrent, d'autant plus qu'une fois coupé et séché, Jacobaea vulgaris conserve sa toxicité mais perd son goût et sa couleur.
• Jacobaea vulgaris était, sous son ancien nom de Senecio jacobaea, un des séneçons entrés, plus ou moins, dans la médecine populaire [...] recommandé comme vulnéraire, apérifit et résolutif, selon Paul Hariot. Si elle pousse dans les cultures de PPAM, elle est désormais considérée comme une adventices à AP (Alcaloïdes pyrrolizidiniques) problématique.

 Nombre d'espèce icaunaise dans le genre

• JACOBAEA : 6 + 1 subsp.